Une enquête longue et difficile
L’agresseur avait bien préparé son méfait. Jean-François A., 24 ans aujourd’hui, s’était caché dans la chambre de sa victime et portait un masque. S’il était entré dans son domicile par effraction, la femme de 93 ans n’avait rien remarqué d’anormal. Les faits se sont déroulés le 3 mars 2018 mais la police n’a jamais cessé de traquer cet individu.
Comme souvent dans ces circonstances, c’est grâce à son ADN laissé sur les lieux du crime que les enquêteurs ont pu l’identifier. Si le masque n’était fait qu’avec un tissu blanc, les enquêteurs ont réussi à retrouver de l’ADN du violeur sur la chemise de nuit de la nonagénaire. Le parquet de Paris a ainsi expliqué que «si les premières analyses n’avaient rien révélé, c’est une seconde expertise ADN qui avait mis en évidence son ADN». S’il a pu être retrouvé par la police, c’est qu’il s’agit d’un multirécidiviste déjà connu pour deux autres viols commis à Paris en 2018 et 2020.
Jean-François A. nie les faits
Le nouvel examen ADN avait porté ses fruits en 2021. De source policière, le violeur nie avoir attaquée cette femme de 93 ans mais reconnaît avoir été présent à Grand-Bourg au moment des faits. S’il assène ne pas connaître la victime, il reste silencieux quand on lui demande alors d’expliquer la présence de son ADN sur la chemise de nuit de cette dernière. Le mis en cause a été déféré devant le parquet de Paris le 19 avril et mis en examen pour «viol sur personne vulnérable». Il a été placé en détention provisoire.