Yvelines: un homme et son fils handicapé retrouvés morts aux étangs de Hollande, le parquet ouvre une enquête

Dimanche matin, aux étangs de Hollande, situés dans la commune des Bréviaires, au sud des Yvelines, les corps sans vie d’un homme de 63 ans et de son fils handicapé de 33 ans ont été découverts flottant à la surface de l’eau. Les pompiers, rapidement dépêchés sur les lieux, ont procédé au repêchage des dépouilles. L’épouse et mère des victimes, âgée de 63 ans, a été informée du drame par les forces de l’ordre à leur domicile familial. En état de choc, elle a été transportée en urgence relative à l’hôpital versaillais André-Mignot pour une prise en charge médicale.

Le comportement du père a alerté un promeneur

Selon les premières informations, un cycliste en promenade aurait donné l’alerte. En milieu de matinée, il aurait aperçu les deux hommes dans l’un des étangs de la réserve naturelle. S’inquiétant de leur présence inhabituelle, il leur aurait demandé s’ils allaient bien et s’ils nécessitaient de l’aide. Le sexagénaire lui aurait alors répondu: «On fait ce que l’on veut, laissez-nous tranquilles». Troublé par cette réponse, le cycliste a poursuivi sa route avant de contacter les services de secours, préoccupé par la situation. Les pompiers et les gendarmes se sont rapidement rendus sur place. À leur arrivée, les corps des deux hommes flottaient à la surface de l’eau. Malgré l’intervention rapide des secours, les victimes ont été déclarées décédées peu de temps après par le médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur).

Le parquet ouvre une enquête pour déterminer les causes de la mort

En effet, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort. Elle a été confiée à la brigade de recherches de Rambouillet. «Aucune piste n’est écartée. On ignore pour l’heure comment ces personnes sont décédées», a indiqué le parquet de Versailles. L’autopsie des deux corps devrait être réalisée dans les prochains jours pour éclaircir les circonstances de ce drame. Le maire, Jacques Formenty, a exprimé sa consternation: «Le village est sérieusement sous le choc. Le couple et leur fils avaient emménagé ici il y a trois ans. Ils étaient connus du voisinage. Le monsieur travaillait à la SNCF avant de prendre sa retraite il y a quatre ans. C’étaient des gens qui s’intéressaient à la vie de la commune. Ils avaient participé au dépouillement lors des dernières élections».