Réélu avec 84.3% des voix le 7 septembre dernier, le président Abdelmadjid Tebboune est très populaire en Algérie. Après l’ère Bouteflika, il apparaît, auprès de ses concitoyens, comme celui qui a permis une meilleure redistribution des richesses auprès du peuple algérien. Néanmoins, le chef d’État algérien cultive sa popularité sur ses attaques contre la France, le Maroc et, dans une moindre mesure, Israël. Dans un entretien donné samedi 5 octobre à la presse de son pays, le président Tebboune a annoncé son refus de se rendre dans l’Hexagone pour une visite diplomatique, arguant des humiliations et un sentiment de malaise. Si la haine de la France est toujours nécessaire à un chef d’État algérien, la reconnaissance par l’Élysée de la souveraineté du Sahara occidental par le Maroc n’a fait qu’attiser ce sentiment.
Une visite prévue depuis plus d’un an et demi
Dès que la France a choisi d’apporter son soutien au Maroc sur ses revendications autour du Sahara occidental, à la fin du mois de juillet 2024, l’idée d’une visite officielle du président algérien a été définitivement annulée. Pourtant, il faut rappeler toutes les difficultés que l’Élysée a eu à organiser ce voyage tant les demandes du contingent algérien étaient nombreuses. Nous sommes au printemps 2023 quand les discussions ont lieu entre Paris et Alger. Mais, depuis, les relations très tendues sont devenues carrément glaciales entre les deux pays.
La France accusée de «génocide»
Abdelmadjid Tebboune a accusé la France d’avoir commis un «génocide» sur le territoire algérien, mettant en place un « premier grand remplacement » dont la population a été victime, au moment de la colonisation française, entre 1830 et 1962. Selon les historiens, la population algérienne était essentiellement berbère et composée de moins de trois millions d’habitants quand Napoléon III décide d’investir les côtes de ce pays pour protéger les navires marchands français de la piraterie. En 1962, la population algérienne sera de 9 millions d’individus recouvrant la plupart du territoire.
Toutefois, Abdelmadjid Tebboune dira: «Je n’accepte pas les mensonges sur l’Algérie. Nous étions une population d’environ quatre millions, et 132 ans plus tard, nous étions à peine neuf millions. Il y a eu un génocide». Le président algérien «demande la vérité historique» pour son peuple. D’après lui, une «minorité haineuse» en France empêcherait «l’avancée de ce dossier de devoir de mémoire». Il a aussi demandé à l’État français de venir «nettoyer» une vingtaine de sites où ont eu lieu des essais nucléaires, et ce afin «qu’on soit amis».
Ce que ce président algérien oublie de dire, c’est que lorsque les français ont débarqué en Algérie en 1830, c’était pour délivrer le million de français qui croupissaient dans les geôles algériennes en attendant d’être vendus comme esclaves sur les marchés si leur rançon n’avait pas été versée.
Si notre cher président arrêtait avec « ses repentances » stupides, il ne donnerait pas de grain à moudre à cet algérien qui ne sait que profiter de la France pour héberger et nourrir ses ressortissants ou pour se faire soigner gratuitement. Le passé a bon dos. Nous devrions demander aux anglais de se repentir pour avoir brûlé Jeanne d’Arc et aux allemands pour toutes les atrocités commises par leur dictateur (qui, je le rappelle, était socialiste). Il arrive un moment où il faut peut-être arrêter les hostilités et se tourner vers un avenir paisible, plutôt que de continuer à entretenir les animosités en jetant de l’huile sur le feu constamment. Nous ne pouvons éternellement être tenus responsables de ce qu’ont pu faire nos ancêtres. Napoléon est mort depuis longtemps, nous ne l’avons pas connu !
Si les imbéciles du monde pouvaient faire une pause, cela nous reposerait tous ! Merci.
Et il y en a encore qui entrent dans la combine de cet affreux personnage et qui l’écoutent ? Il serait grand-temps de faire quelque chose, non ? On ditait le sparadrap du capitaine Haddock.
Quand La France supprimera les 800 millions d’euros qu’elle verse annuellement aux algériens, leur président la ramènera peut-être un peu moins.
Les mots n’ont plus de sens à présent, chacun y va du vocable le plus fort sans toujours savoir ce qu’il veut dire… Le Président algérien oublie là que ses ressortissants se sont, entretemps, ENFUIS du pays, suite à l’indépendance, la guerre civile de 1990 ayant fait nombre de morts, d’autres algériens fuyant ces « fous de Dieu » et d’autres fuyant juste la situation économique désastreuse… Alors regardez VOUS d’abord, ensuite vous pourrez jeter l’opprobre sur d’autres et, comme d’habitude, la France qui a bon dos dès qu’il vous arrive quelque chose de fâcheux… Vieille habitude tenace en Algérie !
S’il y a eu génocide en Algérie de la part de la France et si la population n’a pas tellement augmentée à cause de cela il n’a qu’a reprendre ses ressortissants délinquants que l’on ne veut plus en France!
Exactement, et ce n’est pas difficile à négocier avec le cadeau annuel complètement injustifié de 800 millions annuel !