Affaire Maddie : le principal suspect revendique un alibi
Affaire Maddie : le principal suspect revendique un alibi. L’homme inculpé en Allemagne à la demande du Portugal a déclaré qu’il se trouvait à des kilomètres de l’endroit où la jeune fille avait été enlevée, a rapporté Sky News.
Un suspect a été poursuivi, mi-avril, en Allemagne suite à la démarche d’un juge portugais dans la disparition de Madeleine McCann qui avait fait sensation il y a 15 ans. La personne a été identifiée comme pédophile chronique.
Mais selon Sky News, l’homme a prétendu posséder un alibi. Selon les médias britanniques, la personne suspectée a déclaré que lorsque Maddie a disparu, il était accompagné d’une jeune femme, à plusieurs kilomètres de l’enlèvement.
« A l’heure actuelle (…) rien ne peut l’exonérer »
Deux personnes ont été arrêtées pour possession illégale de gaz poivré lors de contrôles de sécurité à l’aéroport de Faro, dans le sud du Portugal, selon les informations. Le suspect pense que la police portugaise doit avoir un indice sur l’incident afin qu’il puisse être acquitté.
Le procureur allemand a déclaré à la chaîne de télévision britannique: « S’il a quelque chose qui puisse le réveiller, je pense qu’il le partagera avec nous tôt ou tard. Nous allons vérifier et voir s’il y a quoi que ce soit qui va se passer là-bas. «
« Pour le moment, il ne nous a donné aucun alibi. Nous nous contentons donc de traiter les preuves que nous avons trouvées au cours de notre enquête. Rien ne permet de l’exonérer.«
Madeleine McCann, dite Maddie avait été portée disparue dès le 3 mai 2007 dans le village de Praia da Luz au sud du Portugal, alors qu’elle était en congés avec sa famille et un groupe d’amis. A ce jour, la disparition de la petite fille avait déclenché une campagne internationale spéciale pour tenter de la retrouver. Des photos de Maddie peuvent être vues partout dans le monde, avec ses courts cheveux châtains clairs et ses grands yeux brillants.
Après 14 mois d’enquêtes litigieuses, les forces de l’ordre portugaises ont classé l’affaire en 2008 et rouvert l’enquête cinq ans après.
