L’Iran est plongée dans un conflit permanent avec l’Occident, les États musulmans sunnites et Israël. L’ancienne nation perse n’a jamais caché sa volonté d’obtenir l’arme nucléaire et finance ouvertement des groupes terroristes dont un des plus dangereux qui soit, le Hezbollah. Encore très récemment, le monde a vu avec quelle violence ce régime traitait les femmes, allant les faire violer par des soldats jusqu’à la mort. Et pourtant, les Nations Unies et l’Union européenne se sont fendues d’une minute de silence pour honorer la mémoire du «boucher de Téhéran».
Des hommage qui rappellent ceux de la France à la mort de Staline
L’immédiateté de l’action a pu surprendre aussi. Dès l’annonce de la mort du président Raïssi, le Secrétaire général de l’ONU, le portugais Antonio Guterres, a appelé le Conseil de sécurité à observer une minute de silence. Peu importe les massacres des femmes iraniennes qui viennent d’avoir lieu ou des menaces d’extension du conflit au Moyen-Orient sous la direction de Téhéran, Guterres, dont l’impartialité fait régulièrement débat, va honorer la mort du chef d’État iranien. Pour rappel, en 1953, à la mort de Staline, l’Assemblée nationale, présidée par le radical de gauche Édouard Herriot, avait aussi observé une minute de silence alors que tous connaissaient la cruauté du dictateur soviétique.
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La France se distingue aussi par son message à l’Iran
Le président belge du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé lui aussi «ses plus sincères condoléances» au nom de l’UE. Il dira: «L’UE exprime ses sincères condoléances pour le décès du président Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian, ainsi que d’autres membres de leur délégation et de leur équipage, dans un accident d’hélicoptère. Nos pensées vont aux familles». On pourra aussi s’interroger sur la teneur du message de Stéphane Séjourné, ministres français de Affaires étrangères qui écrira: «La France présente ses condoléances à la République islamique d’Iran après la mort du président Ebrahim Raïssi, du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, et des personnes qui les accompagnaient. Elle adresse également ses pensées aux familles des victimes de cet accident». Il est regrettable qu’il n’y ait pas eu de mot pour toutes les victimes du régime dirigé par Raïssi ni, comme souvent à la mort d’un dictateur, une volonté affichée d’accompagner le pays vers un État de droit, surtout pour les femmes.
Bof… qui ne sait pas encore ce que sont nos cherzélus ? Un ramassis de bavards qui ne cherchent qu’a encaisser le plus possible. Alors regretter un dictateur ne les dérange pas, et certains touchaient certainement quelques pots de vin de sa part pour faire plaisir aux suppositoires géants et aux barbus qui sont là déguisés : de véritables hommes et femmes sandwichs vantant Mohammed Merah, les tueurs du Bataclan, le camionneur de Nice ou les assassins de Charlie.
Bien dit