On fait le point avec vous sur les dernières nouvelles de l’Ukraine, notamment son conflit avec la Russie. La Russie a déployé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne ces dernières semaines. Les exercices militaires ont inquiété les membres de l’OTAN, et s’ils restent limités à des exercices frontaliers, beaucoup craignent une éventuelle offensive russe en Ukraine. D’où ce regain de tensions diplomatiques…
- Après un échange téléphonique lundi, Emmanuel Macron et Poutine prévoient d’organiser un rendez-vous, tandis que Boris Johnson s’est rendu à Kiev.
- Les Etats-Unis ont accusé lundi la Russie de vouloir déployer plus de 30.000 soldats en Biélorussie, et Joe Biden a renouvelé sa menace à la Russie de « graves conséquences » si elle refusait la diplomatie.
Soutien unanime des Européens pour l’Ukraine
Les Occidentaux se bousculent pour soutenir l’Ukraine. Face aux craintes d’une attaque russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité du soutien diplomatique et militaire à l’Ukraine. Selon lui, il s’agissait de la « plus importante » depuis 2014, la dernière attaque russe contre l’Ukraine. Plusieurs dirigeants se rendront donc à Kiev cette semaine.
Place à la diplomatie
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Premier ministre polonais Matthaus Morawiecki se sont rencontrés à Kiev. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et le président turc M. Erdogan suivront plus tard cette semaine. Les ministres des Affaires étrangères de cinq pays européens sont attendus, dont le Français Jean-Yves Le Drian et l’Allemande Annalena Berbock. Les États-Unis vont déployer 3 000 soldats pour soutenir les forces de l’OTAN dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ont rapporté plusieurs médias américains. Des sources ont indiqué que 1 000 de ces soldats seraient redéployés en Allemagne vers la Roumanie, et 2 000 autres seraient envoyés en Allemagne et en Pologne.
La tension monte d’un cran
La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 à la suite d’une révolution pro-occidentale à Kiev. Ces dernières semaines, les Occidentaux ont accusé Moscou de rassembler des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec les pays voisins en cas d’éventuelle invasion. Le Kremlin nie toute intention belliqueuse, mais selon lui une série d’exigences nécessaires pour garantir sa sécurité, notamment une garantie que l’Ukraine ne deviendra jamais membre de l’OTAN, et l’Alliance atlantique dans son poste de 1997.
Rencontre possible entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
Gabriel Attal a même confirmé lors du conseil des ministres qu’il était envisageable que le président français aille à la rencontre de Vladimir Poutine prochainement.