Le président Abdelmadjid Tebboune a assisté à la chute du clan Bouteflika et sait que l’exécutif peut être renversé comme dans les pays d’Afrique subsahariens. En repoussant une éventuelle action de la CEDEAO, l’Algérie soutient la junte militaire nigérienne et ainsi veut pousser Paris à négocier le départ des troupes françaises du Sahel.
Un plan de transition de six mois
Dans les faits, Alger se moque de savoir qui sera au pouvoir tant que les délais de négociations perdurent et empêchent la France de maintenir ses forces sur place destinée à la lutte contre le terrorisme. L’actuel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, sait que l’Algérie est un de ses plus grands alliés contre la France. Même si Abdelmadjid Tebboune n’a que faire du retour au pouvoir du président Mohamed Bazoum, ce soutien au putschistes n’est qu’une attaque supplémentaire d’Alger contre Paris. Luis Martinez, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, expliquera que «cette proposition n’a rien à voir avec une initiative diplomatique réaliste, on le sait bien. L’objectif est de donner du temps aux putschistes, de sorte que le scénario d’une intervention militaire contre eux s’éloigne».
Pourtant, l’Algérie aurait grand besoin de la présence militaire française dans cette région tant elle est cernée par les conflits et la présence d’importants groupes terroristes. C’est sans compter les relations très difficiles avec le Maroc et la quasi absence de contact avec la Tunisie. Il faut rappeler que la junte au pouvoir au Mali, pays avec lequel elle a 1.300 km de frontière commune, est en proie aux combats avec les djihadistes dans le Nord. Sans compter la Libye, où il n’y a plus d’État central à même de contrôler l’ensemble du territoire depuis douze ans. La crainte de l’Algérie, mais surtout des militaires algériens, est qu’«ils sont convaincus que rétablir Mohamed Bazoum par la force déclencherait une guerre civile à leurs portes, dans laquelle viendrait s’engouffrer l’islamisme» explique Luis Martinez.
Alger fait le jeu de la Russie
Si le pouvoir algérien n’apprécie guère la présence du groupe paramilitaire Wagner en Libye, mieux accueilli en Égypte, le président Tebboune souhaite malgré tout intégrer les Brics à tous prix. Très isolée sur la scène internationale, diplomatiquement et économiquement, la haine de la France a conduit l’Algérie à se renfermer sur elle-même s’empêchant ainsi de développer des relations avec les pays de l’Union européenne. Par conséquent, entre l’armée française au Sahel et les militaires russes sur son territoire, elle choisira toujours la Russie.
Et l’inverse c’est pas possible ? Qu’ont renvoie les notre au bled pour qu’ils continuent à vivre avec leurs coutumes et habitudes chez eux !!
il est grand temps qu’on parte de ce pays ! et qu’on lui rende sa liberté …. et sortir le popcron , parceque la suite pourrait être drôle …… vu comment le pays ne s’en sort pas , vu l’exode massif de sa jeune population vers la france, etc ……
on voit déjà toute l’hypocrisie de ce gouvernement : on aime pas wagner en libye , mais on veut bien faire parties des BRICS parce qu’on a plus de mécénât depuis qu’on crache sur la france ….. lamentable !
Voilà ce que tu sais dire des autres, petit trouduc:
« non mais vraiment , vous êtes grave ….. à chaque fois que vous intervenez , c’est en mode ouin ouin , petit rageux ……. vous n’en avez pas marre ? Ca vous dirait pas de mettre autant d’énergie dans des actions constructives ( pour vous surtout ! ) ».
Mais toi, tu n’es pas ouin ouin, nooonnn!!! Toi tu es très courageux et constructif calé dans ton fauteuil!! De la même façon tu sais dire que nous sommes dans un pays de mer..!!! Va chez eux tous ces braves noirs et islamistes, ou chez putine, ce sera sûrement mieux!!