En effet, les pourparlers s’accélèrent mais les conditions sont à déterminer: nous savons qu’il s’agit d’un échange entre les otages, dont de nombreux bébés et de jeunes enfants, contre des prisonniers dans un ratio d’un otage pour dix prisonniers du Hamas. De plus, le groupe terroriste, qui contrôle la bande de Gaza, demande aussi une trêve dans la réponse militaire israélienne. Mardi soir, pour la première fois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait état de «progrès» dans les négociations avec le mouvement terroriste palestinien.
Cela ne signifie pas la fin de la guerre
Netanyahu, très prudent jusqu’à présent, a déclaré que «nous faisons des progrès. Je ne pense pas qu’il soit utile d’en dire trop (…) mais j’espère qu’il va y avoir de bonnes nouvelles bientôt». Les discussions sont menées par le Qatar avec l’appui de l’Égypte et des États-Unis. Après des entretiens avec le cabinet de sécurité et le gouvernement israélien, le Premier ministre a estimé, en fin de soirée, que l’accord avec le Hamas pour libérer des otages est «la bonne décision» à prendre. Cependant, il a tenu à préciser que «nous agirons pour le retour de la sécurité à la fois dans le sud et dans le nord» d’Israël. Et d’ajouter: «Nous continuons jusqu’à la victoire». Celle-ci est le destruction complète du Hamas.
La France espère que des Français seront parmi les premiers otages libérés
Mercredi 22 novembre, un haut responsable de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie a déclaré que «son président Mahmoud Abbas et sa direction (saluait) l’accord de trêve humanitaire» dans la bande de Gaza entre Israël et le groupe terroriste du Hamas. Hussein al-Sheikh rend aussi hommage à la médiation qatarie et égyptienne. Sur France Inter, Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, a déclaré: «Nous espérons qu’il y a des Français», «nous l’espérons et nous y travaillons». Elle a souligné qu’elle restait prudente car «il faut que chacune des parties tienne la part de contrat». La cheffe de la diplomatie française a également salué «tout particulièrement le travail du Qatar».