L’attaque du mardi 13 août, qui a été revendiquée par le Hamas, marque un nouvel épisode de violence dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
La tension monte
Ce mardi une roquette s’est écrasée aux alentours de Tel-Aviv, ville située au centre d’Israël. Selon les déclarations de l’armée israélienne, ce tir a été effectué depuis la bande de Gaza, une enclave palestinienne sous blocus israélien depuis plus de dix ans et contrôlée par le Hamas.
Le Hamas, par le biais de sa branche armée, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé avoir lancé deux roquettes M90 en direction de Tel-Aviv et de ses environs. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de guerre ouverte entre Israël et le Hamas, qui a éclaté le 7 octobre. Le dernier incident de ce type remontait à plus de deux mois, ce qui montre une recrudescence des tensions après une période relative de calme.
Ce développement illustre la complexité et la volatilité du conflit israélo-palestinien, où chaque acte de violence a le potentiel d’envenimer davantage les relations entre les deux parties. Les tirs de roquettes sur Tel-Aviv, une cible symbolique en raison de son statut de centre économique et culturel d’Israël, sont souvent perçus comme une escalade majeure, susceptible de déclencher une riposte militaire de grande envergure de la part d’Israël.
La fin de l’espoir d’un cessez-le-feu ?
L’incident est intervenu à un moment particulièrement sensible, alors qu’Israël avait annoncé la reprise prochaine des négociations pour une trêve à Gaza, prévue pour le jeudi suivant. Cette initiative faisait suite à de multiples tentatives internationales pour mettre fin à la violence. Le Hamas, de son côté, a exprimé une préférence pour un plan en trois phases vers un cessez-le-feu durable, proposé par le président américain Joe Biden à la fin du mois de mai. Ce plan, plutôt que de nouvelles négociations, semble être considéré par le Hamas comme une solution plus viable pour mettre fin aux hostilités.
Enfin, le contexte de ces événements montre à quel point les discussions autour d’un cessez-le-feu sont fragiles et peuvent être facilement perturbées par des actions militaires imprévisibles, rendant la paix dans la région encore plus difficile à atteindre.
Quand les sionistes bombardent jour et nuit la bande sinistrée de Gaza tuant plus de 40 000 civils personne ne s’en émeut, mais quand le Hamas lance 2 misérables roquettes cela devient une » dangereuse escalade » pffff!!!