Les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza avancent, avec un accord largement accepté, bien que des défis demeurent quant à sa mise en œuvre.
Des discussions tendues
Après des discussions à Doha, la Maison Blanche a exprimé un optimisme prudent quant à la suite des pourparlers. Cependant, la situation humanitaire à Gaza reste dramatique. Depuis le début de la guerre avec Israël en octobre, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués, dont de nombreux restent non identifiés, les hôpitaux et morgues étant débordés. Le Hamas, qui contrôle Gaza, exige un cessez-le-feu accompagné d’un retrait total des forces israéliennes et du retour des déplacés. Israël, de son côté, confirme que 111 otages capturés par le Hamas ne sont toujours pas libérés, dont 39 morts. Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé le lourd bilan humain, qualifiant la situation de « sombre étape » pour le monde entier.
Une région entière concernée
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exprimé son intention de se rendre à Gaza, affirmant que cette région doit rester unie. Lors de sa visite en Turquie, il a rencontré Recep Tayyip Erdogan pour discuter de la situation, ce dernier condamnant fermement Israël et appelant à un cessez-le-feu immédiat. En Cisjordanie, les violences se sont intensifiées depuis le début du conflit à Gaza, avec des frappes israéliennes qui ont tué deux Palestiniens dans un camp de réfugiés. Le bilan en Cisjordanie s’élève à plus de 600 morts palestiniens, tandis que 18 Israéliens ont perdu la vie. Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a démenti toute discussion avec Donald Trump concernant un cessez-le-feu à Gaza.