Il s’est reconverti massivement dans des projets immobiliers au Moyen-Orient et dans des banques égyptiennes. Le groupe lui-même dispose d’un portefeuille estimé à 500 millions de dollars, argent provenant de l’industrie des tunnels où le Hamas impose des taxes sur les marchandises passées en contrebande. Ici, si aucun montant n’a été fourni par l’Élysée, Paris a décidé du gel des avoirs du chef du mouvement terroriste palestinien à Gaza pour six mois.
Yahya Sinouar, l’architecte de l’attaque du 7 octobre
L’arrêté publié le 30 novembre et paru au Journal officiel le 5 décembre indique que «les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par M. Yahya Sinouar (…) font l’objet d’une mesure de gel des avoirs». Le ministère de l’Économie et des Finances n’a pas souhaité, dans l’immédiat, préciser le montant de ces avoirs. Dès novembre, Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, avait plaidé pour la mise en place de sanctions européennes visant de hauts responsables du Hamas, principalement financières, qui prendrait la forme d’un gel de leurs avoirs.
Ainsi, le 13 novembre, Mohammed Deif, qui dirige la branche militaire du Hamas et est inscrit depuis 2015 sur la liste américaine des «terroristes internationaux» les plus recherchés, a vu ses avoirs gelés pour une durée de six mois aussi. La France n’est pas seule dans ces actions. Le Royaume-Uni a aussi décidé de prendre des sanctions tels que l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gels des avoirs contre quatre dirigeants du Hamas et deux autres membres de l’organisation accusés de financer le mouvement dont Mohammed Deif et Yahya Sinouar.
Rechercher les responsables des massacres du 7 octobre
Yahya Sinouar, 61 ans, est considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre. Des centaines de commandos se sont abattus sur des kibboutz, des bases militaires et un festival musical dans le sud d’Israël. Le pays a vécu sa plus grande attaque contre des civils depuis sa création en 1948 avec un bilan de 1.400 morts. Le Hamas revendique un bilan de 16.000 morts depuis la contre-attaque israélienne. Toutefois, ce sont des chiffres impossible à vérifier.
La seule fois où une ONG a pu communiquer des chiffres, c’était lors de la destruction d’un hôpital à Gaza. Celui-ci n’avait pas été ciblé par l’armée israélienne mais par le Jihad islamique. Le bilan annoncé au départ était de 500 morts mais quand le Hamas n’a pas eu d’autre choix que de reconnaître qu’il s’agissait d’un tir «ami», le bilan est tombé à «10 à 40 morts».
Le dernier paragraphe est éloquent et résume assez bien la situation. Lorsque le Hamas vous annonce 17000 morts, vous pouvez facilement diviser ce total par trois. bien entendu, c’est important aussi mais si Israël veut se débarrasser du Hamas (et je le comprends) il doit malheureusement le chercher au sein de la population parmi lesquels cet infecte monstre se cache. Là, il est aux abois et tente tout ce qu’il peut avec l’aide des organismes humanitaires à sa botte pour survivre.
Ce n’est pas les avoir, mais c’est le chef du Hamas qu’il faut geler….