Prison de Qasr, Iran ©Wikimedia Commons
Il a exhibé sa tête dans les rues de la ville
Une vidéo montrant plus tard de son mari, souriant, exhibant sa tête décapitée dans la rue a déclenché une vague d’indignation dans tout le pays. Massoud Setayeshi, le porte-parole du ministère de la Justice, a déclaré en conférence de presse que Sajjad Heidarnava a été condamné à sept ans et demi de prison pour meurtre et huit mois pour agression.
La famille de la victime avait gracié le tueur plutôt que d’exiger la «qesas», c’est à dire la loi islamique iranienne de rétribution. «L’accusé n’a pas le droit de protester contre le verdict et la décision est définitive», a déclaré le porte-parole. Il a ajouté que «le deuxième accusé dans cette affaire, Heidar Heidarnava, a été condamné à 45 mois de prison pour complicité d’homicide volontaire». Au moment du meurtre, les médias iraniens avaient indiqué que Mona Heidari a été mariée à l’âge de 12 ans et était la mère d’un fils de trois ans lorsqu’elle a été tuée.
Le statut des femmes toujours en question
Après ce crime, les associations de Défense des droits de l’homme ont appelé à des modifications de la loi pour protéger les femmes contre les violences domestiques et à augmenter l’âge minimum du mariage pour les filles qui est actuellement fixé à 13 ans. Cette sentence, très faible, intervient alors que l’Iran est secoué par des manifestations qui ont éclaté après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, après son arrestation pour violation présumée du code vestimentaire du pays pour les femmes.
Au moins quatre personnes ont été exécutées pour leur implication présumée dans ces manifestations que le gouvernement iranien qualifie d’«émeutes». Près de vingt autres risquent la peine de mort. Selon les données recueillies par le «Centre d’information sur la peine de mort», l’Iran était le deuxième pays, après la Chine, en 2021, à utiliser la peine de mort pour des actes sanctionnées par l’État et considérés comme des crimes. L’Iran a exécuté au moins 314 personnes cette année-là.
si cela ce produit dans ma famille en France que le mari dune mes nieces petites filles ou autres je serai aujourd hui en prison
Je crois qu’on y serait TOUTES !
Qui peut dire que la justice n’a pas fait son travail dans cette affaire, jugée selon les lois en vigueur qui sont islamiques?
En chassant le Chah, qui n’était pas non plus un tendre, les iraniens ont mis en place une république islamique. C’était principalement parce que le Chah voulait trop occidentaliser le pays et brider les religieux.
En Afghanistan, c’est pareil: un retour vers l’islam pur et dur.
Et dire qu’en France, des partis politiques soutiennent les islamistes!
La peine de mort pour manifester
8 ans pour une décapitation
Les dirigeants Iraniens ont vraiment un problème, ils sont fous et devraient être enfermés dans des asiles psychiatriques
en france on laisse les criminels dehors ou pas beaucoup condannes’en iran tu la ferme ou c’est l’execution part pendaison monde de barbares ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
la France devrait réfléchir sur ces lois islamiques et se montrer a la hauteur pour sanctionner l’islamisme radical et expulser certains militants. mais malheureusement nos politiques n’ont pas le courage nécessaire et leur intérêt électoral passe avant la loi sur la laïcité et la France
quelle horreur, pauvre petite! et si l’inverse s’était produit: la peine aurait elle été la même?