Des faits prescrits, d’autres non
Dans le cadre de l’enquête préliminaire en cours pour viols et agressions sexuelles ordonnée par le procureur de Nanterre, trois femmes se sont manifestées auprès de la justice pour porter de nouvelles accusations contre Patrick Poivre d’Arvor. On se rappelle que cette enquête avait été ouverte en décembre 2021 après que l’auteure Florence Porcel avait accusé le journaliste de l’avoir forcée à un rapport sexuel en 2001 et à faire une fellation en 2009. Peu après, 19 femmes avaient témoigné pour viols, agressions sexuelles et harcèlement sexuel. Le parquet rapporte que 10 d’entre elles avaient porté plainte. Mais celles-ci ont été classées sans suite car les faits étaient prescrits.
Toutefois, Florence Porcel avait de nouveau porté plainte mais cette fois-ci avec constitution de partie civile pour permettre l’ouverture d’une nouvelle enquête remise à des juges d’instruction. Comme le rapporte Ouest France, l’information judiciaire qui est en cours et qui a «fait l’objet de décisions rares de la cour d’appel qui a étendu le champ des investigations aux faits apparaissant prescrits, en rappelant que l’abandon des poursuites n’était pas inéluctable et que le point de départ de la période pendant laquelle la justice peut enquêter pouvait, dans certains cas, être reporté».
Les poursuite contre Le Parisien ont été abandonnées
Si le journaliste de 75 ans a toujours contesté ces accusations, il avait porté plainte pour «dénonciation calomnieuse» contre les plaignantes, et pour «diffamation» contre le Parisien, qui avait révélé l’affaire en 2021. Toutefois, nous avons appris mercredi dernier que PPDA avait retiré sa plainte contre le quotidien régional. Ce dernier avait révélé la plainte de Florence Porcel en décembre 2021. Cette décision prendra effet lors du procès à Nanterre prévu le 4 juillet prochain.
Pourquoi cela ne m’étonne pas ?