Gérard Larcher, président du Sénat ©Wikimedia commons
Les versions du sénateur ont changé à plusieurs reprises pour finalement déclarer que le verre lui était destiné. Il prendrait ces drogues pour surmonter les moments difficiles qu’il traverse en ce moment, notamment la maladie de son chat. Devant cette situation, le président du Sénat, Gérard Larcher, a demandé à Joël Guerriau de «se mettre en retrait de ses activités parlementaires».
«Le Sénat collabore pleinement à l’enquête»
La situation est exceptionnelle: un sénateur drogue une députée, amie de longue date, chez lui. Dans un communiqué publié lundi dernier par le bureau du président du Sénat, nous avons appris qu’une «perquisition a eu lieu dans le bureau du sénateur dès le 16 novembre 2023 et des documents ont été remis aux services de police le même jour». À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé un sachet de cette drogue. Si, unanimement, les parlementaires appellent à la démission du sénateur, Larcher explique que «seule la justice pourrait, le cas échéant, le démettre de son mandat parlementaire, à l’issue de la procédure pénale».
Il est demandé à Guerriau de «prendre ses responsabilités»
Le président de la Chambre haute a estimé qu’«au regard de l’extrême gravité des faits reprochés au sénateur et du principe de dignité qui s’attache à l’exercice du mandat parlementaire», et a invité Joël Guerriau «à démissionner de ses fonctions de secrétaire au Bureau du Sénat et de vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées». Ce dernier a été mis en examen dès vendredi 17 novembre pour «administration à une personne à son insu d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, afin de commettre un viol ou une agression sexuelle et détention et usage de substances classées comme stupéfiants» et a été placé sous contrôle judiciaire.
« Il prendrait ces drogues pour surmonter les moments difficiles qu’il traverse en ce moment, notamment la maladie de son chat. ».
Pas mal comme excuse, son chat malade, il veut la chatte de la dame, il aurait pu lui demander gentiment au lieu de la droguer, ça se serait sans doute mieux passé.
Bon! Trêve de plaisanterie, ce Monsieur d’un âge certain, se croyait permis de faire des écarts de conduite, il a sans doute oublié qu’il faisait partie de ce que certains appellent « notables », ce qui donne une mauvaise image de cette corporation. En plus, il ne démissionne pas, Il n’a pas honte de ce qu’il a fait. J’essaie de me représenter les sénatrices prendre la tangente à son approche
Gérard Larcher MDR, risible ce personnage….