Carla Bruni-Sarkozy ©Alamy
Après une nouvelle rétractation de Ziad Takieddine, l’homme d’affaires franco-libanais supposé avoir été l’intermédiaire entre Kadhafi et Sarkozy, l’ex-Première Dame a été entendue comme «mise en cause» par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
Entendue par les enquêteurs pendant cinq heures
Convoquée jeudi 2 mai, Carla Bruni-Sarkozy a été entendue en audition libre dans le cadre de l’information judiciaire relative aux conditions de la rétractation de Ziad Takieddine. Selon une source judiciaire relayée par nos confrères du Parisien, la femme de l’ancien chef d’État a été entendue comme «mise ne cause» par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
Cette audition, qui a commencé dans la matinée, a duré cinq heures. Toutefois, aucune poursuite judiciaire n’a été requise à son encontre. Ses deux avocat, Paul Mallet et Benoît Martinez, vont confirmer que Carla Bruni «s’est rendue ce matin comme convenu à une audition libre qui a duré près de trois heures (cinq selon des sources concordantes, NDLR)». Et d’ajouter qu’«au cours de cette audition qui s’est déroulée dans un climat serein, elle a pu apporter l’ensemble des éclairages et explications utiles».
Enquête après une énième rétractation de Ziad Takieddine
Pour rappel, l’homme d’affaires accuse Sarkozy d’avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds libyens. Mais, en novembre 2020, Takieddine, principal témoin à charge contre l’ancien président depuis 2012, s’était rétracté dans les médias en déclarant que l’ancien président n’avait « pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l’élection présidentielle » de 2007 de la part de Mouammar Kadhafi.
Néanmoins, en fuite au Liban pour échapper à sa condamnation dans l’affaire Karachi, Ziad Takieddine était revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs. C’est ainsi qu’une information judiciaire a été ouverte en mai 2021 pour «subornation de témoin», «association de malfaiteurs en vue de commettre le délit d’escroquerie en bande organisée» et «escroquerie en vue de commettre le délit de corruption de personnels judiciaires étrangers». Nicolas Sarkozy a toujours nié les faits.
A tous les détracteurs bien sossos: Il ne s’en est PAS foutu dans les poches à titre perso comme certains ministres, ou syndicats bien socialistes!!! Mais il y a des juges qui n’ont que ça à faire, 10 ans après!!
C’est comme la chanson de Cabrel » Et ça continue encore et encore » !! Tout ça pourquoi ? Pour rien du fait que quand on a du fric a foison on fait appel , contre appel et contre contre appel et ça pendant des années et pendant ce temps ils coulent des jours heureux et se sont même payé un château avec peut être des fonds Libien ? Que des pourris !!
Bof, le mur des cons continue. Ils sont là pour attendre sans s’en faire que l’heure de la retraite sonne, et s’attaquer aux élus qu’ils n’aiment pas, tout en favorisant les autres, responsables mais pas coupables comme d’habitude.