Sur 303 passagers, 25 ont demandé l’asile en France et deux hommes ont été placé sous le statut de témoin assisté après avoir été mis en garde à vue. L’avion a pu redécoller avec 276 passagers. Toutefois, les 25 Indiens qui avaient demandé l’asile ont été relâché sur le territoire national sans aucun contrôle dès le 26 décembre. Le juge a estimé que la procédure n’avait pas été scrupuleusement respectée.
Le juge estime qu’il n’a pas été saisi «dans les délais»
Nous avons appris jeudi 28 décembre que le JLD, le juge des libertés et de la détention, a décidé de libérer la totalité des demandeurs d’asile indiens. Après leur demande, ils avaient été transférés dans une zone d’attente prévue à cet effet de l’aéroport parisien Roissy Charles de Gaulle. Néanmoins, le parquet de Bobigny a indiqué que «le directeur de la police aux frontières de l’aéroport de Roissy ne l’avait pas saisi dans les délais fixés par la loi pour demander la prolongation de leur maintien pour huit jours » de plus dans cette zone. Il est à noter que ce délai avait été dépassé de 5 heures.
L’autorité administrative a fait appel
Paradoxalement, les dossiers de demande d’asile sont en cours d’examen par la cour d’appel de Paris. Cependant, même si cette juridiction décidait finalement de placer ces ressortissants Indiens en zone d’attente, il faudrait tout d’abord que les policiers puissent les retrouver. Effectivement, et ce depuis mardi, le parquet de Bobigny a précisé que ces 20 personnes «sont libres de leurs faits et gestes même si elles sont en situation irrégulière sur le territoire français».
Parmi ces 25 passagers, Il y avait aussi cinq mineurs qui ont été confiés à l’aide sociale à l’enfance et placés en foyers. Pour les deux suspects soupçonnés de trafic d’être humain, les juges de Bobigny les ont aussi relâchés relevant que les éléments en leur possession étaient insuffisants pour les mettre en cause.
Si on veut suivre les vœux des Français, il faut affecter ce juge et ses collègues du même acabit à la police de l’air et des frontières.
Encore un de ces juges pourris qui se torche avec les intérêts de la France et des Français.