Mercredi 31 mai, plusieurs sources ont confirmé aux journalistes de France 3 que des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) étaient présents dans ces locaux. Si l’enquête ne vise pas directement le Pr Raoult, elle cible des essais cliniques pratiqués sous sa direction.
Une information judiciaire ouverte en juillet 2022
Cela fait presque un an que les travaux du célèbre chercheur marseillais font l’objet d’une enquête dirigée par le parquet de la cité phocéenne. Dominique Laurens, la procureure de la République de Marseille, a expliqué que les perquisitions ont eu lieu «dans le cadre de l’information judiciaire en cours ouverte l’année dernière». En effet, les magistrats marseillais avaient ouvert, dès juillet 2022, une information judiciaire pour des faits «susceptibles de constituer des délits ou des manquements graves à la réglementation en matière de santé ou de recherche».
La communauté scientifique, y compris les médecins et chercheurs qui l’avaient soutenu, s’interrogent sur ces essais cliniques «sauvages». Didier Raoult a ainsi été mis en cause pour des essais sur plus de 30.000 patients dans le cadre de la pandémie liée au Covid-19. Alors que le virus venait d’arriver en France, il avait déclaré avoir trouvé un traitement grâce à l’hydroxychloroquine. Toutefois, la procureure de Marseille précise bien que les perquisitions ne concerne pas «les essais relatifs à la prise en charge thérapeutique de la tuberculose et de la COVID-19». L’enquête concerne d’autres essais cliniques qui avaient été signalés par l’IGAS,l’Agence nationale du médicament et l’Inspection générale des affaires sociales.
Des essais sur l’humain non-autorisés
Le parquet phocéen indique avoir ouvert une enquête concernant des chefs d’accusation de «recherche interventionnelle impliquant une personne humaine (RIPH) non justifiée par sa prise en charge habituelle, sans obtention de l’avis du comité de protection des personnes et de l’autorisation de l’ANSM, faux en écriture et usage» mais aussi «recherche interventionnelle illégale sur mineur ou majeur protégé, RIPH sans souscription préalable d’une assurance garantissant la responsabilité civile du promoteur, recherche interventionnelle par personne morale sur une personne sans son consentement conforme».
Et l’état ? Il a fait des essais sauvages sur les français, contre leur gré, avec un vaccin une efficacité partielle et plein d’effets secondaires.
Je ne vise pas spécialement Macron 🙂