Celle-ci, qui avait été poussée à se faire connaître par Sandrine Rousseau, accuse Julien Bayou de «violences psychologiques». Afin de permettre à son parti «de travailler sereinement pendant l’enquête à venir», l’élu parisien a décidé de se mettre en retrait.
Il veut profiter de cette mise en retrait pour mieux préparer sa défense
Lors des élections pour la présidence d’EELV, Bayou s’en était pris fréquemment à Sandrine Rousseau, qui voulait prendre la direction du parti. Celle-ci n’a jamais digéré les attaques du député parisien et n’a pas hésité à divulguer des informations sur la vie privée de ce dernier sur France 5 le 19 septembre 2022. Alors qu’elle évoquait l’affaire Quatennens, elle parlera alors de ces «comportements de nature à briser la santé morale des femmes». Interrogée sur ses propos, elle révélera alors avoir reçu Anaïs Leleux chez elle alors qu’elle aurait été «brisée psychologiquement» par le député vert.
Julien Bayou lâché par les siens
Jeudi 7 mars, l’ancien cadre d’EELV a annoncé se mettre en retrait de son parti pour pouvoir préparer sa défense. Il dira avoir pris «acte» de la plainte de la jeune femme. Ce qui va lui permettre, selon lui, de «prouver son innocence». De plus, le bureaux exécutif des Écologistes assurent prendre «très au sérieux» le témoignage de la supposée victime. Celui-ci s’est «réuni en urgence» et «a voté la suspension à titre conservatoire de Julien Bayou et la saisine du Conseil politique régional, seule instance pouvant prendre des sanctions».
De son côté, Anaïs Leleux a dit vouloir faire de cette affaire «le procès féministe du siècle». Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, a indiqué dans un communiqué que les faits «sont extrêmement graves et nous les prenons très au sérieux. Écouter la parole des femmes victimes, l’encourager et agir en conséquence, est de notre responsabilité en tant que parti». Avant d’ajouter que cette mise en retrait était «nécessaire».