Le parquet national antiterroriste a demandé une peine de 22 ans de réclusion criminelle à l’encontre du Grenoblois Alexandre Gilet, principal accusé du procès. Le procureur dira de lui qu’«il est de ceux qui ne reviennent jamais, qui vont jusqu’au bout». Le magistrat en est persuadé: lors de son interpellation, l’homme de 27 ans avait réalisé «tous les éléments préparatoires vers sa propre mort» et préparait «une tuerie de masse» inspirée de «son mentor» Anders Breivik, le terroriste d’Utoya qui avait tué 77 personnes en 2011.
Le premier procès du genre concernant l’ultradroite
Si ces groupes ne sont pas nouveaux, c’est la première fois que l’un d’entre eux s’était donné les moyens de passer à l’acte avec ce que le procureur du parquet antiterroriste appellera «un véritable arsenal». En effet, les enquêteurs ont retrouvé des fusils d’assaut, une arme de poing mais surtout «un véritable laboratoire de chimie» destiné à fabriquer des explosifs. Détenu depuis plus de quatre ans, le procureur, Olivier Dabin, expliquera qu’«il n’y aucun élément en faveur d’un désengagement idéologique». Il relèvera aussi la «dangerosité criminelle» de celui qui était gendarme adjoint volontaire au moment des faits en 2018. Le magistrat ira jusqu’à faire une comparaison entre le terrorisme islamiste et ce qu’il appellera «le djihad blanc»: «utilisation de forums en ligne, communication agressive, vocation universelle, utilité de la violence, ressort victimaire, recherche de la pureté, etc».
L’idéologie nazie omniprésente dans tous les aspects de la vie des accusés
Le procureur décrira l’idéologue du groupe, Evandre Aubert, comme «totalement acquis à la cause nazie». Il est décrit comme «propagandiste, traducteur et intellectuel» de la mouvance néonazie, le suspect de 28 ans se charge de «publier et diffuser des ouvrages incitant à la haine et au passage à l’acte terroriste», comme, par exemple, le livre «Le fascisme expliqué à ma génération», qu’il a lui-même écrit. Le concernant, le parquet a requis une peine de 5 ans à son encontre dont deux ferme. Pour les deux autres accusés, le procureur a réclamé une peine de quatre ans de prison dont deux ferme contre Gauthier Faucon, 25 ans, et membre du groupe qui a notamment œuvré à la désignation de cibles, comme la Licra ou la communauté gay. De plus, une peine de six ans ferme a été requise contre le quatrième accusé du procès, qui n’avait que 17 ans au moment des faits, fondateur du groupe de discussion en ligne Waffenkraft et participant activement au recrutement de ses membres dont Alexandre Gilet.
On attend la même chose pour l’extrême gauche et les djihadistes, plus de peine réduites.
Finis les 2 poids 2 mesures qui décrédibilisent la supposée Justice.
tout à fait d’accord!
Merde pas de chance ils ont loupé Mélenchon pas les torchons avec les serviettes, le P’tit Louis ne vaut guerre mieux