Le procureur de la République d’Aix-en-Provence en charge de l’affaire a tenu une conférence de presse, mardi 2 avril, pour faire le point sur la situation après la découverte d’os appartenant au petit Émile, disparu depuis le 8 juillet dernier.
Des vêtements, qu’il portait le jour de sa disparition, ont été trouvés
Depuis la découverte d’os appartenant au petit Émile, l’enfant de deux ans disparu depuis le 8 juillet, ont été retrouvés dimanche 31 mars, la presse s’embrase. Depuis, les experts tentent de définir la cause de la mort du petit garçon. Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a tenu une conférence de presse, mardi 2 avril, afin de donner les premiers éléments.
Il explique que le garçonnet a été retrouvé « sur le sol d’un chemin étroit, un chemin forestier suivant une ligne de niveau, avec une très forte déclivité, de l’ordre de 30 %. Cette zone se trouve à environ « 25 minutes du village à marche d’homme ». En revanche, aucun os n’a été retrouvé près de l’endroit où une randonneuse a découvert le crâne. Cependant, des vêtements, qu’il portait le jour de sa disparition, ont été trouvés, « en contrebas, éparpillés sur quelques dizaines de mètres. Il s’agit « d’un tee-shirt, ses chaussures et sa culotte« , ajoute le procureur ».
Chute accidentelle, homicide involontaire, ou meurtre ?
« Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause de la mort », dit-il encore. Néanmoins, de « petites fractures et de fissures post-mortem et des traces de morsures probablement causées par un ou des animaux, mais aucun traumatisme ante mortem n’a été observé », apprend-on aussi. De plus, « l’aspect des os et des dépôts sur ces os permettent d’affirmer qu’ils n’ont pas été enfouis et qu’ils ont exposé longtemps aux variations météorologiques et aux intempéries. Un maxillaire est absent, sans que l’on puisse savoir aujourd’hui si cet os maxillaire s’est détaché naturellement ou sous la force d’une traction ».
L’enfant est-il mort d’une chute accidentelle, d’un homicide involontaire, ou d’un meurtre ? Si toutes les pistes sont étudiées, « ce n’est satisfaisant pour personne ‚ni pour la famille, ni pour les enquêteurs, ni pour les juges d’instruction ». Pour rappel, le petit Émile a disparu le 8 juillet, premier jour des vacances d’été, alors qu’il se trouvait chez ses grands-parents maternels au Haut-Vernet. Ses parents vivent à La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône et n’étaient pas là ce jour-là.