Pourtant, on peut lire dans le rapport que les élus de la Haute Assemblée n’ont pas mâché leurs mots n’hésitant pas à parler «d’opacité», de «désinvolture», d’un «vrai fiasco», d’un «coup politique», etc. Schiappa reprendra les recommandations à son compte en expliquant que le rapport «émet un certain nombre de critiques, certes, mais surtout [il] donne des recommandations pour la suite. Des recommandations intéressantes à mon sens, qui doivent être étudiées».
La «dérive d’un coup politique»
Comment Marlène Schiappa peut-elle feindre d’ignorer non pas les conclusions dudit rapport mais bien l’ensemble de son contenu? En effet, tout est dans l’intitulé de celui-ci. Les sénateurs l’ont nommé «Le fonds Marianne: la dérive d’un coup politique». Il est accablant et explique sans doute l’attitude d’Emmanuel Macron à l’égard de sa secrétaire d’État lors du défilé du 14-Juillet où il ne lui a même pas adressé un regard. Lors de son audition, jouant à la fois sur la provocation et la naïveté, elle avait expliquée être très demandeuse «des préconisations que fera votre commission étant chargée des rapports avec la vie des associations, afin d’aller vers plus de transparence».
2.5 millions d’euros distribués par Schiappa et deux autres collaborateurs
En effet, son secrétariat ne comporte que trois personnes. Il lui a été donc difficile d’expliquer qu’elle ne savait rien sur la redistribution de l’argent du fonds. Pourtant, dans son interview à Corse matin, elle dira: «Je constate que les accusations portées à mon encontre se sont dégonflées. Certains ont parlé de détournement, de favoritisme, et aujourd’hui le président de la commission d’enquête du Sénat a lui-même admis que ces accusations étaient absurdes».
Pourtant, on se rappelle des mots employés par le rapporteur de l’enquête, le sénateur LR Jean-François Husson, qui avait déclaré le 6 juillet que «le manque de rigueur, l’opacité et la désinvolture ont conduit au fiasco» de cette initiative destinée à financer des contre-discours à l’islam radical. Il avait ajouté que «le constat est sans appel sur la dérive de ce que nous appelons “un coup politique”». Il avait alors évoqué une «grande opération de communication» de la part de Marlène Schiappa.
Normal que sa probité soit intacte, elle n a jamais servie.
Elle est toujours ministre déléguée !!!
Fut un temps ou les ministres démissionnaient à la moindre mise en cause. Aujourd’hui ces ministres parvenus n’ont plus aucun honneur, plus aucune pudeur. Ils osent tout, se maintiennent aux frais de la princesse. Choisi par Macron pour leur suivisme, Ils n’ont simplement ni le niveau ni la compétence des postes qu’ils occupent et savent que leur départ correspondra à leur chute dans l’oubli. Pauvre France pourra t-elle retrouver de grands hommes pour la diriger ? j’en doute vu l’ampleur de la distribution des cartes d’identité donc d’électeurs aux nouveaux arrivants qui ne cachent pas leur intention de prendre le pouvoir via la complaisance clientéliste de l’extrême gauche islamogauchiste.