Dans un communiqué, il a déclaré qu’il n’attribue pas à Israël «la responsabilité d’avoir intentionnellement causé du tort à des civils innocents». Il a ajouté qu’il soutient «sans équivoque l’État d’Israël et son droit à l’autodéfense». Lui, qui a brillé par son absence lors de la marche contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre, se rend compte qu’il y a des conflits où il faut choisir son camp.
Macron a repris la ligne défendue par La France insoumise
Volontairement ou pas, les propos tenus lors de son interview sur la BBC sont très proches de ceux de Mélenchon. Ils rendent Israël coupable des milliers de morts palestiniens et remettaient en cause son droit à se défendre. Quand des politiques de tous bords expliquent qu’il est trop tôt pour demander à l’État hébreu un cessez-le-feu après les attaques du Hamas, Macron va non-seulement condamner la défense israélienne, toujours sous les roquettes des différents groupes terroristes islamistes présents à Gaza, mais refusera de défiler dimanche 12 novembre estimant que les deux camps avaient des arguments convaincants.
Devant le tollé qu’il a suscité, Macron rétropédale
Pour le Premier ministre israélien, «Emmanuel Macron a commis une erreur factuelle grave, c’est le Hamas qui empêche l’évacuation de civils (…) Nous n’avons pas besoin de ses leçons de morale». Il ajoutera: «le responsable des civils tués est le Hamas, pas Israël. Si on accepte la technique du Hamas des boucliers humains, on rend les terroristes intouchables. Je dis au président Macron et à nos amis que si nous ne faisons rien, ils seront les suivants à être attaqués». En effet, une des doctrines des groupes islamistes est de dire: «Après le samedi vient le dimanche». Ce qui signifie qu’après avoir tué les Juifs, ils tueront les Chrétiens.
Ainsi, dans un communiqué de la présidence israélienne, qui a rapporté le contenu de la discussion, «le président Macron a clairement indiqué qu’il n’attribue pas à Israël la responsabilité d’avoir intentionnellement causé du tort à des civils innocents dans la campagne qu’il mène contre l’organisation terroriste Hamas». Le document ajoute «qu’il soutient sans équivoque le droit et le devoir d’Israël à l’autodéfense, et que son soutien total à la guerre d’Israël contre le Hamas ne souffre d’aucune ambiguïté». Isaac Herzog a répété qu’Israël et son armée agissent de manière humanitaire, conformément au droit international et prennent de nombreuses mesures pour éviter de nuire aux civils palestiniens.