Le message ne pouvait pas être plus clair: la gauche républicaine est écartée au profit de l’extrême gauche. Autre enseignement de ce débat, cette fois-ci dans le discours, il faut faire oublier Macron et Mélenchon, les deux boulets de leur formation politique respective.
Un débat trop lisse qui n’a rien apporté à la campagne
TF1 a invité les trois grandes forces en présence: le RN, LFI et ses alliés, la macronie. Le Conseil d’État avait rejeté le même jour, mardi, le recours des LR qui souhaitaient être présents. Il n’y aura pas d’attaques particulières, pas de grandes phrases à retenir. Bardella restera sur la ligne de la sobriété qui est la sienne depuis le début de la campagne des européennes. Attal, en bon communicant politique, n’utilisera pas les expressions surannées chères à Macron et restera dans la retenue. Bompard, désireux de vouloir faire oublier un cours instant son leader, évitera les sujets qui fâchent, et se montrera plus discret qu’à l’accoutumée. C’est même lui qui apportera un peu de calme quand le ton commençait à monter.
Ni «guerre civile», ni «chaos» après les élections
Allant à l’encontre de leur chef respectif, Attal ne reviendra pas sur une possible «guerre civile» évoquée par Macron en cas de victoire du RN ou du NFP. De même, Bompard n’ira pas sur le terrain du «chaos» si LFI n’obtient pas les pleins pouvoirs après le 7 juillet. Il évitera aussi soigneusement de ne pas parler de Gaza, qui a pourtant été le fonds de commerce de LFI durant toute la campagne des européennes. La raison est simple: même chez les plus fidèles, il faut faire oublier la diatribe de Mélenchon, véritable repoussoir pour l’électorat de gauche.
Sur le fond, il n’y a rien à relever. Les programmes n’ont pas été préparés même chez les macronistes qui ont été «virés» de l’Assemblée comme les autres. Les trois candidats vont s’attaquer sur le pouvoir d’achat ou les retraites alors que, là aussi, rien n’est chiffré. Attal se retrouve à défendre non pas son gouvernement, qu’il vient à peine d’intégrer, mais bien les sept ans de Macron à l’Élysée. Exercice difficile, il le sait, et ses concurrents vont s’en servir contre lui. Bardella poursuivra sur sa ligne qu’il sait être très suivie par les Français: la sécurité et l’immigration. Il insistera sur la sécurité des Françaises avant tout. Bompard marquera certainement des points en montrant un autre visage des insoumis, très différent quand Mélenchon n’est pas là.
Evidemment, TF1 faisant partie des médias gouvernementaux, le principal sur la sellette, c’est toujours le RN, mais M. Bardella a fait preuve de beaucoup de maîtrise et d’élégance, tant en paroles qu’en attitude. Il est parfaitement apte à la fonction de 1er ministre, malgré son jeune âge. « La valeur n’attend pas le nombre des années » !
Il ne sera pas écouté . Il n’a aucune expérience . Il se contredit sans cesse afin d’essayer à faire plaisir aux français innocents. Il n’est pas à 35% mais à moins de 20% des inscrits. Il est très dangereux compte tenu de son inexpérience .Si par malheur il passe avec la majorité absolue ,on aura un véritable tsunami , ce que je ne souhaite pas bien entendu .
tout a fait d’accord!!
Car vous croyez que le Macronard est bcp mieux.?, il a ruiné la France aussi si il n’est pas à la hauteur il sera tjrs aussi bien que le Macronard, lui aussi il se contredisait et ne disait que du bla, bla sans mettre à exécution ce qu’il disait, de toute façon autant changer ils ne seront pas plus pire, ce n’est pas le parti que j’aurais voulu car pour moi j’aurais voulu sortir de l’Europe et j’ai voté Asselineau malheureusement c’est un petit parti que les français boudent aussi je préfère changer que de voter pour Le Macronard qui n’a rien fait pour les français moyens du bas qui sont juste au-dessus du smic et qui n’ont droit à rien, les autres ne peuvent pas être pire c’est certain…..
il n’a pas dit grand chose sachant que cela change souvent !!
Ce débat était soporifique, je zappais régulièrement !!!
Hier soir chez Pascal Praud, Bardella était beaucoup plus clair, et les questions plus précises.