Une source policière a indiqué qu’elle a été «convoquée pour formaliser et préciser le contenu de sa main courante. Elle a évoqué trois faits distincts, dont deux très récents, déposant finalement une plainte». «Son mari était convoqué le 26 septembre après-midi et a pu alors être entendu librement sur ces éléments et ces faits». Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, a, quant à elle, expliqué que Quatennens ne sera pas à l’Assemblée nationale lundi 3 octobre pour la reprise des travaux dans l’hémicycle.
Une absence remarquée
«Non, il n’y sera pas. Parce qu’il est en train de gérer le divorce, donc il n’y sera pas», a déclaré Panot sur LCI. Elle n’a en revanche pas indiqué combien de temps durerait l’absence du député du Palais-Bourbon. «Il est en retrait, le temps qu’il faudra», a-t-elle dit. «Vous comprenez qu’il y a une situation humaine qui doit être gérée dans un temps humain et non dans un temps médiatique», a-t-elle expliqué toujours avec une forme de soutien omniprésent malgré les faits.
L’affaire avait été révélé par Le Canard enchaîné en septembre. Adrien Quatennens est déjà visé par une enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Lille dans le cadre de sa «politique pénale volontariste pour le traitement des violences conjugales», après une première main courante déposée par son épouse. Son épouse avait entre-temps déposé le 24 septembre une nouvelle main courante, a indiqué samedi son avocate, Maître Jade Dousselin, confirmant une information de France Info et BFMTV.
Une enquête de plus?
Pour l’avocate, rien n’est moins sûr. Elle explique que cette nouvelle main courante «se borne à évoquer des SMS transmis par mon client dans le cadre de leur séparation», qui «ne contiennent aucun message à caractère malveillant ou menaçant». «Mon client a pu s’exprimer dans le cadre de l’enquête préliminaire en cours afin de rétablir un certain nombre de vérités et apporter des éléments éclairant au dossier», a pour sa part détaillé Maître Dousselin à l’Agence France-Presse (AFP). Elle a ajouté que «nous souhaitons aujourd’hui que la Justice puisse poursuivre son travail dans le respect du secret de l’enquête pour assurer sa sérénité et la recherche de la vérité».
On nous impose une société anglo-saxonne où vie publique et vie privée se confondent.
Si Quatennens a violenté son épouse : qu’il aille. en taule.
Si Quatennens a été élu député : qu’il siège à l’Assemblée.
Que la presse et les médias s’intéressent plutôt aux violences dont les femmes anonymes sont parfois victimes dans nos quartiers ( et pas toujours en banlieue )
Que la presse et les médias s’intéressent aux écarts de salaires entre hommes et femmes et aux harcèlements dont elles sont l’objet ( les comédiennes de cinéma mais aussi les caissières de super marchés )
C’est typique aux bonnes femmes blessées dans leurs orgueil …
Quand tout va bien, on profite de la carte bleu du mari, et dès qu’il y a une anicroche, on jette son mari aux loups !
Vive le Célibat !
Ridicule comme commentaire !!
un peu machot ce Larvent!!!
En politique, convaincre un électorat nécessite quelques talents. Par contre, pour détruire quelqu’un, quelques histoires de fesses ou de violences faites à une femme, et c’est gagné. Ou va-t-on ? Quand l’avocate dit «nous souhaitons aujourd’hui que la Justice puisse poursuivre son travail dans le respect du secret de l’enquête pour assurer sa sérénité et la recherche de la vérité»; je partage totalement.