S’il reste encore quatre ans avant les présidentielles, il semble bien que Darmanin ait acté qu’il ne sera pas Premier ministre sous Macron. Par conséquent, il se tourne clairement vers les prochaines grandes échéances électorales nationales. Dans une interview au Figaro, il cache à peine ses intentions et appelle déjà à ce que le prochain président ne soit pas «un technicien». Il devra savoir «parler avec le cœur».
Le ministre de l’Intérieur fait comme s’il n’appartenait pas à ce gouvernement
Il est toujours curieux de voir que ceux qui sont au pouvoir, aux plus hautes fonctions de la République, font comme s’ils étaient extérieurs aux décisions prises par le gouvernement dont ils font partie quand ils veulent un autre poste. Ici, Gérald Darmanin se pose en observateur de la vie politique mais pas en acteur de celle-ci. Ses échecs sont nombreux mais ce ne sont que le résultat de ses décisions.
Pourtant, il affirmera que «ce qui m’intéresse, ce n’est plus de regarder ce qu’il s’est passé en 2017 et 2022. Ce qui m’inquiète maintenant, c’est ce qui se passera en 2027». Dans son viseur, la gauche de la macronie qu’il voie comme un caillou dans sa chaussure. Il dira d’ailleurs qu’«il ne faudrait pas que l’on remette notre avenir entre les mains de la technique et des techniciens en utilisant des mots que les Français ne comprennent pas toujours. On doit parler avec le cœur, pas avec des statistiques». Et d’’accuser certains d’entre eux de faire partie de «la gauche bobo-libérale».
Il s’autoproclame proche des Français et lance des piques à Macron
Aigri? Sûrement! On ne peut pas dire que Darmanin manie la subtilité de la communication politique avec beaucoup de talent. Pourtant, voulant copier Sarkozy en tous points, il voit Beauvau comme un tremplin vers l’Élysée. Toutefois, Sarkozy avait été, pour les électeurs de droite, un excellent ministre de l’Intérieur où même la gauche reconnaissait ses succès.
Par conséquent, avant de prétendre représenter la droite aux présidentielles, il faudra à Darmanin quelques réussites. Lui qui dit être une «boussole populaire», il assénera que «si la réponse de notre prochain candidat à la présidentielle est de s’en remettre aux jurisprudences et aux marchés internationaux, alors il actera que la volonté politique n’est plus que chez les extrêmes. On perdra l’élection et Marine Le Pen sera élue». Allusion à peine voilée de ce que certains reprochent à la macronie.
J’le verrais bien avec le même résultat qu’un certain Jospin !
Ha ! c’est beau la politique ! Un pour tous, tous pourris !
mais quel aigri , doublé d’un faux cul de la pire espèce , triplé d’un incompétent notoire , le tout saupoudré d’un léger soupçon de pourriture de l’humanité . Ce type est un mange merde de la pire espèce …….. et en plus il se permet de cracher dans la main qui l’a nourri pendant toutes ces années …..
… Histoire de faire perdurer la macronie jusqu’en 2032 … !!!?