Manque de courage politique pour certains, peur d’être attaqué sur ces déclarations depuis le 7 octobre pour d’autres, dans tous les cas, il n’y aura pas de débat avec Attal et Bardella. Pourtant, les deux jeunes hommes ont donné leur accord. Ils sont loin d’avoir son expérience. Néanmoins, ils semblent bien lui faire très peur. Afin de justifier son absence, Mélenchon affirmera que «la tâche (appartient) aux chefs de partis de notre coalition.
Sans contradicteur, le discours politique est toujours plus facile
Il est paradoxal de vouloir être Premier ministre si le Front populaire gagne les prochaines élections législatives et de refuser un débat avec l’actuel locataire de Matignon et son concurrent direct du Rassemblement national. Pourtant, Mélenchon va refuser de devenir le porte-parole de cette formation naissante, créée sur les cendres de la Nupes. Jeudi 13 juin, Gabriel Attal s’est dit «favorable» à un débat avec les autres chefs de partis. Alors qu’il est candidat dans les Hauts-de-Seine, le Premier ministre avait alors accepté un débat avec Mélenchon et Bardella. Mais le leader insoumis ne sortira pas de sa zone de confort qui est la rue, entouré des siens, ou son blog. Il estimera que «c’est aux chefs des grands partis de notre coalition d’aller à ce type de débats».
Désigner celui qui sera Premier ministre issu du Front populaire
Néanmoins, derrière ce refus, il y a une idée plus perverse. Il le dira clairement dans sa réponse à l’invitation à débattre: «Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation aux débats avec Attal et Bardella. Le nouveau Front populaire n’a pas encore désigné son candidat Premier ministre». De manière plus clair, il veut être officiellement nommé à Matignon par les partis de gauche, s’ils gagnent le 7 juillet, pour se rendre à un éventuel débat. Il sait que la plupart des leaders des autres partis ont écarté son nom. Il en est de même chez certains insoumis, comme Clémentine Autain, qui le juge «trop clivant». Plusieurs noms circulent comme celui de Fabien Roussel et de François Ruffin qui affirment tout deux se sentir «capables» d’être Premier ministre.
Il n’est pas chef de parti lui? Il se dégonfle, il a peur de faire des gaffes et il sait que chaque fois qu’ il parle le RN monte dans les sondages. Si un jour on avait ça comme premier ministre, je vous dis pas la catastrophe pour le pays! Pauvre France!
Si on l’avait eu AVANT c’eût été beaucoup plus profitable pour l’ensemble des Français qui en aurait profité, au lieu de se trouver en plus mauvaise posture dans cette période difficile pour tout un chacun, excepté les 10, 1 % des Français. Car dans ce temps là, il n’avait pas besoin (selon certains) de faire de la provocation partout et pour tout sujet pour exister. Nous aurions aussi évité la gabegie de l’aire de la Macronie et notre enfermement qui n’a fait que nous diminuer moralement et physiquement…
Ben voyons……