Les dernières annonces du gouvernement sur les postes visés pour faire des économies, comme les retraites et le gel des prestations sociales, ont fait bondir les bancs de l’Assemblée. L’explosion de la dette de l’État, passée de 1.200 milliards d’euros en 2007 à 3.200 milliards sous la présidence d’Emmanuel Macron, ne pourra se régler par des mesurettes destinées à toucher les plus fragiles.
Les oppositions unies contre le gouvernement
Après de nombreuses tentatives avortées, il est de plus en plus possible d’imaginer un scénario catastrophe pour l’exécutif. Tous les partis d’opposition voient dans les dérives budgétaires un socle commun pour faire tomber le gouvernement à travers le vote d’une motion de censure. Mardi 9 avril, en conférence de presse, Mathilde Panot, chef de file des insoumis à l’Assemblée, a indiqué: «Quand vous votez une motion de censure, vous n’êtes pas d’accord avec les gens qui la portent. La motion de censure permet à la fois de faire tomber le gouvernement et le texte». Si la vision politique des dépenses est radicalement différente avec la droite, il y a un point commun sur «le carnage» du déficit public depuis l’arrivée de Macron au pouvoir.
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Un projet de loi de finances rectificatives ou une motion de censure
L’interview d’Éric Ciotti samedi dernier dans Le Parisien a eu l’effet escompté. Le patron des Républicains a également indiqué que son parti «n’hésiter[a] pas» à déposer une motion de censure contre le gouvernement s’il déposait un projet de loi de finances rectificatives pour réduire le déficit public qui dépasserait ces fameuses «lignes rouges», comme la hausse des impôts. C’était sans compter sur l’intervention de Sylvain Maillard, chef du parti présidentiel à l’Assemblée, qui a directement visé les retraites et les prestations sociales.
Entre temps, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a aussi annoncé son soutien à cette éventuelle motion de censure déposée par LR. «Nous devons faire en sorte que le carnage social et la saignée sans précédent qui s’annonce dans ce pays ne puissent pas se mener et se faire pour faire les poches des gens […] Nous n’accepterons pas que l’on détruise le modèle social comme c’est en train de se profiler», a conclu Mathilde Panot.
Que le RN soit prêt à voter la motion de censure de la Droite, je comprends. C’est lui qui en tirerait grandement profit. Mais que LFI se joigne à la fête, je comprends moins. Quel profit en tirerait-il ?
si toutes les oppositions sont unies pour une fois ce sera parfait car « le miteux » sautera ……!!! et la France aura encore un petit espoir de sortir de ce bourbier mais il faut faire vite et bien cette fois ci
droite ou gauche peut importe c est l union contre « le destructeur »…..!!!!!
Subir les insolences, les mépris, l’arrogance, l’utilisation du 49-3 avec insolence envers les députés de l’opposition depuis que ça dure, c’est l’approche des élections qui sent le roussi pour certains, qui les obligent à prendre position. N(est ce pas m. le sinistre du doigt d’honneur à Olivier Marleix ?