Face aux promesses d’Emmanuel Macron et des différents ministres de la Justice qui se sont succédé, Didier Migaud a annoncé poursuivre la construction de nouvelles prisons. Cependant, il se heurte aux refus des élus locaux de voir des centres de rétention être bâtis sur leur territoire. Néanmoins, ce n’est pas moins l’idée d’avoir un centre de détention dans sa commune que le fait du lieu choisi pour le construire qui dérange les élus. En effet, dans le cas de la ville de Noiseau, dans le Val-de-Marne, la construction d’une prison de 800 places doit voir le jour sur un terrain agricole qui est en zone inondable. Pourtant, malgré les différentes expertises de l’administration, Didier Migaud veut passer en force.
Des élus effarés par les décisions du ministère de la Justice
Le candidat Macron avait promis 15.000 places de prison d’ici 2027. Si la promesse ne sera pas tenue, le chiffre a été largement sous-estimé. Ayant expliqué qu’il voulait l’isolement pour les narcotrafiquants, le ministre de la Justice doit s’atteler à la construction des prisons. Toutefois, il expliquera que le retard de celle-ci est due aux blocages des élus locaux. Ce qui n’est pas tout à fait exact. Si l’on reprend l’exemple de Noiseau, on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’idéologie politique derrière ce refus mais bien des considérations environnemental et de sécurité avant tout. De plus, ce sont bien les élus de tous bords politique qui refusent ce projet.
Les habitants inquiets et jamais consultés
Yvan Fremel, maire LR de Noiseau, expliquera à nos confrères de RMC que «nous ne voulons pas artificialiser les sols car nous craignons des inondations à termes». Il rappelle que c’est un projet de construction en zone inondable. Il ajoutera aussi que «c’est une zone agricole avec beaucoup de biodiversité et c’est une zone inondable, ça va être une catastrophe». De plus, les riverains, futurs voisins de ce centre de détention, n’ont pas été consultés sur ce projet et aucune compensation n’a été prévue en cas de vente ou de location. Un propriétaire confiera à nos confrères que «ça fait un petit déficit d’image. On vend une belle maison collée à un mur d’enceinte de la prison, c’est pas terrible».
Pourtant, malgré ces protestations fondées, le garde des Sceaux a déclaré dimanche dernier, sur France Inter, qu’il n’exclut pas de «forcer la main des élus». Et de prévenir: «Il y a des projets bloqués et il peut y avoir des procédures adaptées quand il s’agit d’établissement d’intérêt national. Ce sera au parlement d’en décider».
Exactement ! Maintenant, on dirait qu’ils sont dépourvus du sens de la réflexion. Ils font tout à tort et à travers, lancent des idées, prennent des décisions sans penser aux conséquences que cela peut entraîner. On dirait des gamins de maternelle !
Trop paresseux pour chercher à côté ? j’ai vu le résultat de la cru de l’Ouvèze à Vaison la Romaine, le vieux village est bâti sur une colline trente mètres à vue de nez au dessus de la rivière, et ce qui a souffert ce sont les maisons construites dans son lit… Au moyen âge les gens semblent avoir été moins couillons que certains de nos cherzélus…