Les syndicats et les corps intermédiaires toujours sur le pied de guerre
La Première ministre a indiqué que «nous (le gouvernement, NDLR) sommes déterminés à accélérer» les réformes après celle des retraites. Le Conseil national du parti Renaissance a eu lieu samedi dernier à Paris. Elle a asséné que «nous voulons bâtir la France du plein-emploi», «garantir l’égalité des chances» ainsi qu’«agir» pour la santé et encore l’éducation. C’était la première allocution de Borne depuis la validation de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, suivie de sa promulgation par Emmanuel Macron dans la nuit.
La cheffe du gouvernement dira: «Aujourd’hui, il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Il y a une réforme difficile, je le sais. Une réforme qui demande des efforts à beaucoup de nos compatriotes, j’en suis consciente. Mais une réforme qui tient compte des situations de chacun. Une réforme nécessaire pour garantir l’avenir de notre système par répartition». Pourtant, si la loi a été votée grâce au 49.3, qu’en sera-t-il des suivantes? Car les consultations politiques avec les différents représentants de partis n’ont rien donné et ne laisse pas entrevoir la possibilité d’une majorité à l’Assemblée.
Élisabeth Borne espère toujours l’union avec la droite
Sur ce point, elle expliquera qu’«[elle est] convaincue que si l’heure n’est pas aux coalitions, des majorités sont possibles, projet par projet, pour offrir des solutions aux Français». Consciente des atteintes multiples faites aux parlementaires à cause de l’utilisation à onze reprises de l’article 49.3 de la Constitution, elle prône désormais «humilité», «respect», «attention» pour «être à l’écoute de nos compatriotes». Tel un appel du pied aux LR, elle ajoutera: «Pour y parvenir, je crois dans un principe: le dépassement» entre la droite et la gauche, «l’identité même de notre parti».
Les manifestations déclarées ou pas, festives ou pleine de colère, que ce soit à Paris où en Province coûtent cher à bien des grévistes et semblent inutiles, voire dangereuses face un gouvernement aveugle, brutal et méprisant.
En dépit de l’indignation grandissante que ressentent les 3/4 du peuple face aux provocations médiatisées de l’exécutif, les Français s’abstiennent de plus en plus de participer à ces marches. Il est donc temps de passer à un mode d’expression démocratique et non violent qui soit :
1/simple et ne vous coûte rien
2/contre lequel les LBD, les grenades désencerclantes et autres Brav à moto demeureront impuissants.
3/et dont l’efficacité bien que non prouvée à cette heure soit hautement probable.
Ce moyen existe. Il s’agit du levier ou du bouton rouge qui se trouve sur le disjoncteur général de votre domicile.
Au lieu d’applaudir les soignants comme nous le faisions au temps des confinements, tous les soirs à 20h vous basculerez votre disjoncteur en OFF pour le remettre sur ON à 20h30. C’EST LE RIC ÉLECTRIQUE !
Une seconde tâche quotidienne consistera à répandre cette idée vers vos voisins, collègues, réseaux sociaux ou médias de façon à faire chaque soir doubler l’effectif des « disjonctés ».
Comme dans la légende des grains de riz dont on double le nombre d’une case de l’échiquier à la suivante, notre nombre se révèlera exponentiel en quelques jours.
Si lundi soir nous sommes 250 et que, de jour en jour double l’effectif des » disjonctés « , un gouvernement qui continuerait à rester droit dans ses bottes prendrait le risque d’avoir plus de 4 millions de « disjonctés » le 30 Avril, et 8 millions le 1er Mai.
Autant vous dire que dans le cas où le gouvernement attendrait ces jours là pour retirer totalement cette réforme, ni la production d’électricité par EDF, ni sa distribution par RTE ne supporteront de tels à-coups.
À un tel niveau le déséquilibre entre production et demande électrique mettra la France entière à l’arrêt aussi efficacement qu’une grève générale qui coûterait fort cher à des travailleurs qui voient déjà fondre leur pouvoir d’achat.
Nous le savons, pour RTE et ENEDIS, il devient malheureusement presque commun de réparer en quelques jours les conséquences des événements climatiques extrêmes. Les contrecoups des déséquilibres provoqués par notre RIC électrique pouvant être anticipés ils seront surmontés bien plus rapidement que durant ces catastrophes, car aucune ligne, aucun matériel du réseau ne sera endommagé.
Mais si le gouvernement attend nous atteindrons le million de disjonctés. Et alors même qu’il n’y aura pas de dégâts physiques sur le réseau, les smart grid, les linky, les débrayages et embrayages d’éoliennes, les steps, les barrages (presque à sec) et les délestages maîtrisés ne suffiront à équilibrer ni la chute ni la reprise de notre consommation électrique.
EDF, RTE et ENEDIS entreraient ce jour-là dans l’inconnu. Un effondrement du système conduisant à une panne générale. Une journée suffirait à peine pour sortir d’un tel Black-out et… à 20h le lendemain tout recommencera !
Cela sans compter que le RIC électrique s’étendra au-delà du sujet des retraites et même au delà de nos frontières ! Je vous laisse imaginer la tension foudroyante qui par coups de téléphone tombera sur notre jupiter Elyséen qui au lieu d’avoir la foudre dans son auguste main l’aura à ses royales fesses.
On est chez les fous ! c’est une fuite en avant ! tout dysfonctionne et ils veulent réformer, ajouter des lois à celles qui ne sont déjà pas ou plus appliquées. Et ils ont encore 4 ans pour poursuivre leur politique déjà vouée à l’échec.