Même si Valérie Hayer a pu bénéficier d’une grande partie du gouvernement, dont le Premier ministre, pour le lancement de sa campagne à Lille samedi 9 mars, il semble que rien n’arrête la progression du Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen bénéficie aussi de la multiplicité des listes de gauche qui n’ont pas trouvé de terrain d’entente pour présenter un candidat unique.
Un signe fort envoyé à Emmanuel Macron
Comme souvent en France, chaque élection devient une élection nationale. Si l’exécutif, quel qu’il soit, s’en plaint toujours, il sait qu’il s’agit d’un baromètre très précis de sa popularité. Ainsi, un sondage réalisé par Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV crédite la liste de Bardella de 29.5% quand celle de Valérie Hayer ne monte qu’à 17%, soit un écart de 12.5 points. Le RN est donné en tête depuis les premiers sondages sur les élections européennes. Toutefois, plus l’échéance électorale se rapproche, plus la liste de Bardella conforte son avance. À l’inverse, la liste macroniste perd un point par rapport à la dernière étude.
La gauche en ordre dispersé
Si, tous ensemble, les partis de gauche et d’extrême gauche cumulent 25.5% d’intentions de vote, aucun ne parvient à franchir la barre symbolique des 10%. À gauche, le PS et Place publique obtiennent 8.5% quand le PCF n’est qu’à 3%. L’extrême gauche voit La France insoumise être créditée de 7.5%, soit -1.5% depuis l’annonce de la liste de Manon Aubry quand les Écologistes stagne autour des 9.5%. Hormis Reconquête, le parti d’Éric Zemmour qui se situe à 4.5%, toutes les autres «petites formations» restent entre 0.5%, pour le PRG, et 3% pour Debout la France. Il y a 16 listes au total.
Super !
Dans son discours Gabin dans « Le Président » parlait de « ces européens qui sont partout sauf en Europe ». La gauche suit ce modèle : ils sont partout sauf en France. L’exotisme les a toujours tenté, c’est manifeste : en 39-40 tant que Joseph était copain d’Adolph, en Indochine, en Algérie (entre Boudarel et leurs porteurs de valises on a encore pu le constater), ça a continué avec l’attribution des HLM, et autres fantaisies. Ce sont pourtant ces couillons de Français qui paient leurs impôts et leurs salaires.