Pourtant, le jeune homme n’effraie pas la droite. Au contraire, son passage au Budget puis à l’Éducation nationale tend à montrer qu’il est plus proche des idées des LR que de celles de son parti, très majoritairement composé d’anciens socialistes.
Beaucoup de critiques à gauche, des attentes à droite
Il est notable de relever une véritable bienveillance de la part du parti Les Républicains. Dès sa nomination, Éric Ciotti lui enverra des «souhaits sincères de réussites»; Bruno Retailleau, président des LR au Sénat dira simplement qu’il le jugera sur «ses actes» quand d’autres parlementaires vont saluer un ministre qui a fait preuve de «courage et de lucidité». Là où le camp présidentiel s’agace d’une telle nomination, à commencer par François Bayrou, la droite se réjouit de voir à Matignon un Premier ministre très proche de sa ligne.
De nombreux thèmes défendus par Attal sont primordiaux aux yeux des LR
En effet, ministre des Comptes publics de 2022 à 2023, il fera du désendettement sa priorité en parlant d’une «urgence nationale». De plus, il avait soulevé l’importance de la lutte contre la «fraude sociale». Mais, c’est surtout son passage, certes court, à l’Éducation nationale qui aura marqué les esprits. À peine arrivée, il interdit l’abaya à l‘école, milite pour la création de groupes de niveau, veut le retour de l’uniforme et rétablir le redoublement. Tous ses choix sont des propositions défendues par les LR.
C’est aussi un signe envoyé aux Français par Macron. Les débats sur la loi immigration ont montré, s’il le fallait, que la France penche très majoritairement à droite. Le chef de l’État veut renouer avec cet électorat qu’il a complètement perdu avec sa politique du «en même temps». Sur BFMTV, Bernard Sananès, président du cabinet Elabe, expliquera que, contrairement à Macron, «Gabriel Attal n’a pas fait dans le en même temps, qu’il a pris des positions plutôt claires et tranchées». Les responsables des Républicains voient donc, dans la nomination d’Attal, un moyen de peser sur les prochains textes: la réforme de l’AME ou encore le texte sur la fin de vie.
C’est peut être moi qui voulais pénaliser les opposants au vaccin contre le covid. Ce sera encore un bel enfumage des électeurs.
Que de l’arnaque et du pipo que le Macron se fait l’investigateur pour certains français.
Tout cela c’est du super gros pipo.