Philippe Martinez et Laurent Berger durant la manifestation du 19 janvier 2023 ©Wikimedia Commons
À l’Éducation nationale
Les syndicats, dont FSU et Sud Éducation, ont appelé à rejoindre les cortèges les 7 et 11 février. Dans un communiqué, la Fédération nationale de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle (FNEP-FO) a ainsi indiqué que «personne ne doute qu’il faut frapper fort et tous ensemble en reconduisant la grève jusqu’au retrait. Il ne manque pas grand-chose». Ils seront rejoints par différentes organisations lycéennes et étudiantes.
Au sein de l’hôpital public
Si les personnels de santé sont fortement mobilisés depuis l’été quant à leurs conditions de travail, les salariés du secteur de la santé sont appelés à défiler contre la réforme des retraites par la CGT Santé les 7 et 11 février, voire «encore plus loin» selon leur communiqué.
Les transports seront très fortement touchés
La CFDT Cheminots a expliqué sa mobilisation en disant que «rien ne justifie ce mauvais projet. Basée sur un fondement strictement budgétaire, cette réforme ne considère pas le travail et sa réalité». À la SNCF, l’ensemble des organisations – la CGT, l’Unsa, Sud rail et la CFDT – ont appelé à la grève.
Il en est de même à la RATP. la CGT, FO, l’Unsa et la CFE-CGC de la Régie ont indiqué: «Nous appelons tous les agents de l’entreprise à poursuivre et amplifier la mobilisation par la grève et la manifestation le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme».
La fonction publique mobilisée
La CGT Fonction publique et Solidaires Fonction publique ont ainsi appelé à se mobiliser, estimant que «l’écrasante majorité de la population rejette ce projet de régression sociale». La grève devrait être massivement suivie.
Le secteur de l’Énergie
L’intersyndicale, qui réunit FO, la CFDT, la CFE-CGC et la CGT estime, dans un communiqué, que «la clause du grand-père n’est qu’un leurre», et que les «conséquences de cette réforme seront dramatiques». L’intersyndicale va encore plus loin et appelle donc à interrompre le dialogue social entre le lundi 6 et le vendredi 10 février ainsi qu’à se mobiliser les 7 et 11 février.
