Michel Barnier avait annoncé vouloir une nouvelle loi immigration, notamment pour allonger la durée de rétention des migrants clandestins. Bruno Retailleau lui avait emboîté le pas demandant des durées allant de 180 à 210 jours. L’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, s’est élevé contre ses propositions estimant qu’elle n’étaient pas nécessaires. Néanmoins, il justifie ses propos en reconnaissant «un retard préoccupant sur les décrets d’application indispensables à la mise en œuvre» de la loi immigration de Gérald Darmanin.
Un texte voté en décembre 2023
Près d’un an après son vote par le Parlement, de nombreux décrets de la loi immigration votée en décembre 2023 ne sont toujours pas entrés en vigueur. Réagissant aux propos de Maud Bregeon lors de son interview de dimanche dernier sur BFMTV, qui a indiqué que le gouvernement voulait proposer une nouvelle loi sur l’immigration début 2025, Gabriel Attal a indiqué qu’il souhaitait connaître ce que pourrait contenir ce nouveau texte. Lundi 14 octobre, sur France Inter, le député des Hauts-de-Seine, aussi président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, a expliqué: «on a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration avec des mesures, dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis».
Prêt à discuter avec le gouvernement
L’ancien Premier ministre se dira «prêt à avoir un débat et des discussions sur des mesures qui seraient proposées». Et d’ajouter: «Mais faire une loi pour une loi, sans nous expliquer ce qu’il y aurait dedans, ne me semble pas totalement prioritaire». Pourtant, Gabriel Attal avait assuré, en juillet dernier, publier les décrets «dans les délais». Or, nos confrères du Journal du Dimanche avaient révélé que son gouvernent avait envisagé de retarder la publication des décrets au Journal officiel.Il semble bien que ce soit le cas aujourd’hui.
Que de contradictions ce pauvre gvt remplis de nullités….