Gérard Larcher, président du Sénat ©Wikimedia commons
De plus, et surtout depuis les émeutes, les partis politiques, de droite comme de gauche, craignent réellement une possible victoire du Rassemblement nationale aux prochaines élections présidentielles. Larcher sait que le sujet est sensible mais que les Français y sont de plus en plus sensibles. C’est pourquoi, lors des «rencontres de Saint-Denis» voulues par Macron, le président de la Haute Assemblée a demandé une réforme constitutionnelle sur le sujet.
Des changements qui devraient faire l’objet d’un référendum
Comme il le confie au Parisien, selon lui, une réforme constitutionnelle est un préalable à la mise en place de «quotas», à la modification de la «gestion du regroupement familial» ou encore au déplacement des «demandes d’asile en dehors du territoire français». Pour Gérard Larcher, les Français doivent être consultés sur ces sujets. C’est pourquoi il estime que ces changements concernant l’immigration devraient faire l’objet d’un référendum. Il indique aussi que plus de 75% de la population souhaite une régulation massive des règles actuelles concernant l’immigration. De plus, il sait que Darmanin, qui devait revoir sa copie pour la rentrée, n’arrive toujours pas à présenter un projet qui permettrait d’éviter une nouvelle utilisation du 49.3. Hypothèse soulevée ce week-end par la Première ministre sur le plateau de RTL dimanche dernier quand le sujet a été évoqué.
Tout faire pour éviter que le RN arrive à l’Élysée
Pourtant, il y a un grand risque que les demandes de Larcher restent des vœux pieux. En effet, la majorité présidentielle, essentiellement de gauche, juge ses propositions beaucoup trop radicales alors qu’elles répondent aux souhaits de plus des trois quarts des Français. Il insiste donc sur le fait que si rien n’est fait, «nous ouvrons la porte à l’extrême droite si on trompe encore les Français sur ce sujet». Il averti donc Macron à ne pas être «le président de l’impuissance politique». Lassé par les exercices de communication du président de la République, comme en dernier lieu les rencontres avec les chefs de partis à Saint-Denis qui ont duré 12 heures, il exhorte Macron à prendre ses responsabilités et à écouter les Français.
France, sûrement LE SEUL pays où un parti dit qu’il faut faire barrage à un autre! Je reconnais bien là, la « démocratie » en mode sosso! Et il y a des benêts qui obéissent comme des bons petits veaux!
J’en connus: « pourquoi vous avez voté guignhollande ou mélanchar »?
Ben…pour faire barrage!
Pourquoi faire barrage?
Ben…parce qu’on nous a dit de faire barrage… »
Voilà le vote d’abrutis de français qui manifestent ensuite qu »il n’y a pas d’argent dans ce pays et qui trouvent bizarre le nombre le meurtres d’innocents par des étrangers qui ne nous respectent pas et qui imposent leurs idées, (leur religion surtout)!!!