Les acteurs principaux en sont la Russie et la Chine. Les parlementaires voudraient renforcer les moyens de lutter contre cette ingérence en donnant de nouveaux outils aux services de l’État notamment en copiant ceux qu’utilisent les États-Unis.
Des menaces d’ingérence se situant à un stade élevé
Les auteurs du rapport soulignent que si les services de renseignement peuvent recourir «à divers moyens d’entrave pour contrecarrer les ingérences étrangères», ils reconnaissent que ces outils ne «suffisent pas à eux seuls dans la durée». Ils justifient leur prise de position en indiquant que «le niveau de menaces d’ingérences étrangères se situe à un stade élevé dans un contexte international tendu et décomplexé». Ainsi, pour compléter les outils déjà existants, tant sur le plan opérationnel que sur le plan légal, les huit parlementaires suggèrent d’instaurer un «dispositif législatif ad hoc de prévention des ingérences étrangères sur le modèle de la loi américaine» ou le recours à la procédure du gel des avoirs «à toute personne ou structure se livrant à des actions préjudiciables au maintien de la cohésion nationale ou destinée à favoriser les intérêts d’une puissance étrangère».
L’Europe toute entière est grandement menacée
La délégation française insiste sur le fait que cette menace a complètement changé de nature ces dernières années. Et ceci, explique-t-elle, en raison d’un «changement radical du contexte géopolitique». Les auteurs du rapport souhaitent donc aussi «une réponse européenne» et jugent que toutes ces mesures pourraient faire partie d’un seul et même «projet de loi dédié à la lutte contre les ingérences étrangères». Le rapport pointe du doigt les méthodes de la Russie et de la Chine. Concernant Moscou, s’ils citent l’espionnage et l’infiltration, les parlementaires insistent sur le recrutement, via des nominations dans de grands groupes, d’anciens dirigeants européens comme l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder ou François Fillon.
Concernant la Chine, les auteurs parlent de la méthode «du front uni». C’est à dire, d’une «stratégie politique et un réseau d’institutions publiques et privées et d’individus clés, placés sous le contrôle du parti communiste chinois». Le rapport pointe d’autres pays comme «la Turquie à travers le levier de la pratique religieuse, mais aussi de l’Iran et d’autres États du Maghreb et du Golfe». Il est rappelé que cette ingérence vient aussi des alliés de la France, «utilisés en particulier par les États-Unis d’Amérique pour capter de la donnée et porter atteinte à notre sécurité économique».
Le laxisme politichiens qui détruit nos sociétés…. Une belle bande d’incapables !