La pénurie de carburant: le sujet brûlant
Face à la journaliste Anne-Claire Coudray, Borne a assuré pouvoir «assurer que le gouvernement est très mobilisé pour faire ce qui dépend de lui». «Dès que les conditions ont été réunies, j’ai demandé au préfet de procéder aux réquisitions », rappelle-t-elle, ajoutant être prête à le faire en cas de situation «très difficile». Elle manie ses mots avec prudence. Elle sait que les jusqu’au-boutistes de la CGT sont prêts à tout pour saboter l’économie du pays pour faire parler d’eux avant les élections de la centrale en mars. On comprend l’exercice de communication de Borne: tenter de convaincre de l’engagement total de l’exécutif pour lever les blocages, en œuvrant pour le dialogue social, en vue d’une augmentation des salaires et en appelant dans le même temps à la fin des grèves.
Celles-ci prennent un tournant des plus difficiles car on se dirige vers une grève générale paralysant ainsi tout le pays. Si un accord a été trouvé par l’entreprise TotalEnergies avec les syndicats majoritaires, la CGT l’a refusé et a appelé à la poursuite du mouvement social. Élisabeth Borne rappelle qu’«il y a bien eu un accord majoritaire signé chez Esso Et Total», appelant les salariés à cesser le mouvement de grève. Selon elle, «ce n’est pas normal qu’une minorité de salariés continue à bloquer le pays». Son discours ressemblait plus à un aveu d’impuissance qu’à une lettre d’intention.
Des rabais prolongés pour calmer les esprits
Nous savons que plus de 27 % des stations-service françaises éprouvaient encore des difficultés d’approvisionnement samedi, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. Élisabeth Borne a reconnu que la situation s’est quelque peu dégradée ce dimanche «du fait du week-end», autour de 30 %. La Première ministre, comme Macron, s’est fixée pour objectif une amélioration de la situation cette semaine sans expliquer comment.. Et pour lutter contre la hausse des prix, Borne a confirmé la prolongation de la ristourne de 30 centimes d’euros jusqu’à la mi-novembre, ainsi que celle mise en place dans les stations Total. Jeudi, au micro de RTL, le ministre de l’Économie avait pourtant affirmé le contraire.
Cette interview vient juste après la manifestation de la Nupes contre la vie chère qui a réunit environ 30000 personnes. S’il n’y a rien de particulier à tirer de ce non-événement hormis la très faible mobilisation de l’extrême-gauche, il faudra s’attendre à quelque chose de bien pire mardi 18 octobre. Les syndicats ont appelé à la mobilisation générale et de nombreux corps de métiers ont répondu présents. Dans le même temps, la majorité présidentielle, qui n’est plus qu’une majorité de façade, est confrontée à une très forte opposition sur le budget y compris au sein de la macronie. Au point que le recours au 49.3 ne semble plus qu’une question de temps. Sur ce point, Élisabeth Borne confirme que le gouvernement sera sans doute amené à solliciter ce dernier recours mais «ce ne sera pas demain». La veille de la mobilisation syndicale, cela aurait été très maladroit.
La borne est bornée. C’est toi qui met les Français en difficulté. Dégage !
Droit de grève Oui
Droit au sabotage non!
Les valeurs de la CGT: « chacun pour sa gueule » esprit civique et solidarité « rien à foutre! »
UN syndicat pourri qui depuis de nombreuses années n’a fait que casser l’industrie française!
Si Total n’investit pas pour le futur: elle est condamnée à disparaître.
Il faut savoir que les employés de Total ont entre 6000 et 7500€ de prime annuelle.
Vous connaissez beaucoup de personnes qui ont tels avantages ?
Sur combien de mois sont-ils payés 12, 13 ?
Moi en tant que cadre je n’ai jamais de tels montants.
Ces gens sont méprisables et il faut leur appliquer les lois de la République!