La difficulté de représenter les musulmans de France à travers un seul organe
Les membres du Forif ont rendu leurs conclusions et les orientations qui seront dès à présent discutées dans le cadre des 4ème assises territoriales de l’islam de France dans les départements dans l’optique d’être mises en pratique. Ainsi, plusieurs pistes ont été dévoilées jeudi devant le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, la ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau et Emmanuel Macron. Des guides pratiques seront ainsi bientôt publiés sur différents thèmes comme la sécurisation des lieux de culte, les recours judiciaires possibles pour les personnes victimes d’actes antimusulmans et l’application de la loi confortant les principes de la République.
De plus, il a été évoqué la création d’un conseil pour nommer les aumôniers, la mise en place d’une plateforme nationale regroupant le secteur bancaire et les associations cultuelles, ou encore la discussion autour d’un statut et d’une fiche de poste propre aux imams. Après ces propositions, le chef de l’État a salué le travail du Forif et s’est réjouit du «débat apaisé, de plain-pied, entre l’État et le culte musulman sous l’égide de la République». Il a ajouté: «Lors du discours des Mureaux en 2018, j’avais parlé d’un réveil républicain, a rappelé le président. (…) Le Forif participe de cette ambition d’un réveil». «Les engagements pris ont permis de combattre l’islamisme et de dissiper l’ère du soupçon qui avait pu s’installer et permettre l’expression sincère et personnelle de la foi».
Faire oublier le CFCM
Macron veut effectivement faire oublier l’échec du CFCM qui avait été souhaité par Nicolas Sarkozy alors président de la République. «Le Forif permet à l’islam en France de se structurer librement en sortant des impasses précédentes», a expliqué Macron, en évoquant les blocages internes au CFCM et ses liens avec des puissances étrangères. Il a même affirmé que «les précédentes instances présentaient des limites. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre fin au CFCM et à son activité de manière très claire».
Macron a conclu en appelant à ouvrir le «difficile» chantier de «l’homologation des imams», l’origine du financement des pèlerinages, et l’utilisation des réseaux sociaux pour lutter «contre toutes les propagandes» ainsi que la «manipulation de l’information» qui touchent particulièrement les jeunes musulmans.
a quand des tenus civil dans l’espace public ? quand les tenues religieuses seront sanctionnées ?
A QUAND UN VERITABLE RESPECT DE LA LAÏCITÉ ?