Les nominations aux plus hauts postes de l’État se poursuivent et se ressemblent étrangement. Macron a officialisé mercredi 19 octobre son intention de désigner l’ancien premier ministre Jean Castex pour prendre les commandes de la RATP. Cette nomination avait déjà reçu le feu vert, la veille, de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique mais elle doit encore être validée par les commissions parlementaires concernées.
De Matignon à la RATP… Ou l’inverse!
Tout le monde a vu, au moins une fois, ces photos de l’ancien Premier ministre assis sur des strapontins dans le métro parisien. Certains, qui avaient peut-être flairé quelque chose, s’étaient même interrogés sur la possibilité d’un coup de communication. Jean Castex succédera à Catherine Guillouard, démissionnaire après cinq ans de mandat. Cette dernière avait remplacé Élisabeth Borne en 2017. L’actuelle Première ministre devenait alors ministre des transports dans le gouvernement d’Édouard Philippe. La boucle est bouclée!
Les liens entre Matignon et la RATP ne s’arrêtent pas là. Avant de diriger l’entreprise en 2015, Élisabeth Borne était déjà passé par l’hôtel particulier du 7e arrondissement. Elle avait rejoint en 1997 le cabinet de Lionel Jospin, alors Premier ministre, et y a été conseillère technique chargée des transports pendant cinq ans. Quand elle arrive à la RATP, c’est pour y lancer le mouvement de modernisation. Borne succède alors à Pierre Mongin. Ce haut fonctionnaire, qui a dirigé la RATP pendant neuf ans, est lui aussi passé par Matignon. De 2005 à 2006, il a été directeur de cabinet de Dominique de Villepin, Premier ministre de l’époque.
D’autres membres de gouvernements ont dirigé la Régie
Il est effectivement rares de trouver des noms de PDG de la RATP qui n’ont pas été dans un gouvernement. On peut citer Anne-Marie Idrac, PDG de la RATP de 2002 à 2006, et qui avait été secrétaire d’État aux transports sous Jacques Chirac de 1995 à 1997. Même chose pour Christian Blanc: patron de la régie des transports de 1989 à 1992, connu pour son rôle dans la négociation sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, il avait été nommé secrétaire d’État chargé du développement de la région capitale sous le deuxième gouvernement de François Fillon, en 2008.
Tous ceux qui ont voté Macron sont complice d’un tel scandale ! J’espère qui en sont fières …
RATP, si je ne trompe pas : Régie Autonome des Transports Parisiens. Elle est où l’Autonomie si c’est croncron qui nomme le chef, autonome ne veut-t-il plus dire que l’on peut faire ses choix tout seul ? Ce pourri va se retrouver avec un « salaire » indécent et une retraite de Maharaja. Pour mémoire, ces seuls exploits ont étés de faire bouffer papi/mamie dans la cuisine à Noël et dénoncer sa fille pour contamination au covid. Il y a des coups de pelle qui se perdent !
Bon à rien, bon à tout. Il lui suffit de s’assoir dans le fauteuil directorial et d’ouvrir ses poches pour qu’elles se remplissent de l’argent des usagers.
Encore un parachute doré
C’est scandaleux et honteux ! Pauvre France…
La privatisation de ce service public a de beaux jours devant elle …
Il n’est pas rare qu’un Président de la République place un de ses vassal à un poste ou il peut ramasser un paquet de pognon sans se mouiller. La RATP sert ou de rampe de lancement pour rentrer au gouvernement ou de remerciement pour services rendus au Président.
Macron ne fait que suivre la technique mise en place par ses prédécesseur.
et tant que vous y êtes avoués que tous les branleurs qui y travaillent sont bien payés….AUSSI….sans oublier que la RETAP possède des biens immobiliers à faire pâlir beaucoup de gros propriétaires…ex le 65 et 63 bld victor paris 75015 (porte de versailles) société qui loue « logis transport » allez vous renseigner. Vous n’allez pas le croire……………………et il y en a ….