Hugo Prévost a été élu aux dernières élections législatives pour la première fois. Il a remporté cette élection face à Olivier Véran, alors porte-parole du gouvernement. Néanmoins, comme le Rassemblement national, qui a été pris de court par cette dissolution, La France insoumise n’échappe pas aux «brebis galeuses» au sein de son mouvement. Ici, il ne s’agit pas d’une phrase ou d’une photo retrouvée dans les arcanes d’internet comme pour le RN. Le député de l’Isère a été exclu mardi 8 octobre de son groupe parlementaire pour «des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales, antérieurs à son élection». Mercredi 9, l’élu insoumis a annoncé sa démission.
Hugo Prévost a été auditionné par le bureau des insoumis
Le jeune élu avait fait ses armes comme porte-parole de la fédération de syndicats «Union étudiante». Début octobre, Mathilde Panot, chef de file des députés insoumis, a entendu l’élu isérois. Accompagnée d’une délégation LFI lors de cette audition, elle a demandé de «prononcer une sanction» sur la base des «éléments du dossier constitué par le Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles» et à l’appui de «plusieurs témoignages». Elle s’est appuyée aussi sur le communiqué de l’ancien syndicat de Prévost qui fait part de «témoignages» relevant des «faits de harcèlement moral et sexuel, de schémas de prédation, de faits graves pénalement répréhensibles à caractère sexuel».
Toujours selon le communiqué de l’Union étudiante, ceux-ci «s’étalent sur une période de 2020 à 2024 et se seraient poursuivis après le départ de Hugo Prévost de l’équipe nationale (…) en mars». Le syndicat étudiant dénonce «une volonté de contrôle sexuel et politique des femmes». Contrairement au cas d’Adrien Quatennens, LFI a choisi d’agir immédiatement, avant tout scandale médiatique.
Le député isérois a annoncé sa démission
Après l’exclusion de son groupe parlementaire, Hugo Prévost a préféré démissionné de son poste de député. Mercredi soir, il publiera un communiqué où il dira: «Je ne m’accrocherai jamais à un poste au détriment d’une cause (…) Aucun destin personnel ne doit entraver nos outils collectifs». Cette annonce va donner lieu a une élection législative partielle qui se tiendra donc dans la 1re circonscription de l’Isère. Il entraînera dans sa chute sa suppléante Salomé Robin. La jeune femme s’est dite «atterrée et écœurée par ces révélations», et a fait part de son «soutien aux victimes». Elle ajoutera: «N’ayant absolument plus rien à voir avec Hugo Prévost, je vous informe que je quitte mon rôle de députée suppléante».
C’est toute la secte LFI qu’il faudrait exclure du monde politique, pour le plus grand bien de la France.
Décidément, l’Isère aime bien se mettre sous le feu des projecteurs. Ils ont chassé Véran; ça c’est bien. Mais si c’était pour y mettre ce triste individu à la place, c’est du gâchis.
encore Bravo LFI qui passe le plus clair de son temps à chercher des poux chez les autres alors qu’ils viennent de leur tête…. mdr