Cette situation exaspère ceux qui voulaient entrer au Palais Bourbon pour faire entendre leur voix et non pas se donner en spectacle espérant leur quart d’heure de célébrité. Le trio Mélanchon-Bompard-Panot commence a être fragilisé par leurs députés mais aussi par leurs électeurs qui en ont assez du spectacle désolant donné par la Nupes chaque jour à l’Assemblée.
L’intervention de Saintoul: la goutte d’eau
Ils se cachent de moins en moins. Les élus LFI commencent à comprendre la limite de l’exercice qui consiste à être toujours dans la protestation. Le 13 février, Aurélien Saintoul avait lancé «Assassin» à Olivier Dussopt, ministre du Travail, en plein débat sur la réforme des retraites. Si les réactions ont été immédiates côté Renaissance, LR, RN, elles l’ont été aussi côté Nupes. De Chassaigne, PCF qui s’est dit «indigné» à Alexis Corbières, LFI, qui s’était immédiatement rapproché du député des Hauts-de-Seine pour «l’aider à s’excuser».
Toutefois, cette scène chaotique a eu pour écho de mettre au grand jour les divergences qui règnent au sein de LFI et, plus largement, de la Nupes (EELV, PS et PCF en plus de LFI). Il faut se rappeler que ceci intervient après deux événements majeurs: le changement du bureau politique avec le renvoi de députés phares du parti mélenchonistes et le retour de Quatennens à l’Assemblée. Si les méthodes rappellent celles de l’URSS, sans la mise au goulag, il a aussi l’exclusion de députés comme Thomas Porte pour quinze jours afin d’être «recadré» après une de ses sorties.
François Ruffin en tête des contestataires
Déjà en octobre, le député de la Somme disait ne «plus avoir envie du hurler sur les bancs de l’Assemblée nationale». Il faisait référence avec le discours de Mélenchon sur le «bruit et la fureur» revendiqués par le fondateur de LFI depuis 2010. Ruffin a répété sur LCI mardi dernier qu’«on a pour devoir d’être à la hauteur du peuple, qui est dehors par millions et avec lequel il n’y a pas de heurts». Il n’est pas le seul à prendre la parole publiquement pour contester ces méthodes à l’instar de Clémentine Autain ou d’Éric Coquerel.
Deux clans s’affrontent au grand jour: la ligne des «grognards» incarné par Bompard qui revendique d’être là pour empêcher le travail parlementaire et la ligne plus politique, plus apaisée des députés exclus de la direction du parti. Cette tension clanique s’exprime aujourd’hui par une réunion le 16 février à Bobign, représentant LFI, mais avec Alexis Corbière, François Ruffin et Clémentine Autain mais aussi Éric Coquerel et Raquel Garrido et sans les durs de la mélenchonie.
ce sont les nouveaux « anarchistes » avec leur copains qui cassent tout lors des manifs , ils sont également « pro-immigration clandestine », ils veulent le chaos en France. quand le « foutoir » sera installé ce ne sera pas eux, ni ceux qu’ils prétendent combattre qui paieront les conséquences et la note mais le citoyen lambda et le le « con-tribuable »
Parfaitement d’accord !
Quand je pense à ces gens; ce qui me vient à l’esprit c’est incompétence, ignorance, irresponsabilité et faignantise.
Le courage, le sens du devoir et l’intérêt de leur pays et des français : ce n’est pas eux!
La manipulation et la désinformation, là oui!
Trop bien payés là où ils sont..
Quand notre société aura compris que Mélanchon et sa garde rapprochée ne sont que des personnes qui veulent semer le chaos et une extrême division , alors a ce moment là ces déchets n’auront plus qu’a se faires tout petits !!