Celle-ci voulait dénoncer l’absence de vote de confiance à l’issue de la déclaration de politique générale de Gabriel Attal mardi dernier. Le Premier ministre ne se sentait pas non plus trop inquiété dans la mesure où Les Républicains et le Rassemblement national avaient annoncé qu’il ne voterait pas cette motion de censure initiée par LFI.
Pour Bompard, Attal «est un obligé» d’Emmanuel Macron
Manuel Bompard, coordinateur national des insoumis, était le porteur de la motion de censure. À la tribune de l’Assemblée, il n’hésitera pas à décrire le Premier ministre comme un «obligé» de Macron. Devant un hémicycle presque vide, il déclarera: «Allez dire à celui qui vous envoie que son règne n’a que trop duré». Sa motion visait, selon ses propres termes, à «protéger le peuple des souffrances, de la hausse des prix de l’énergie, des franchises médicales» ou encore de «la réduction des allocations chômage». Attal lui a répondu qu’il ne voyait ici qu’une motion de censure «préventive», qu’il perçoit comme un «pied de nez à toute tentative de dialogue».
Les prochaines motions seront plus dangereuses pour le gouvernement
Si le vote de confiance n’est pas obligatoire, les motions de censure déposées par les opposants sont tout à fait légales. Élisabeth Borne en a connu 31 même si seulement une a failli être adoptée. Gabriel Attal joue un jeu toutefois différent. En effet, le positionnement à droite et la pression que Macron maintient en permanence sur les députés lui laisse penser que les prochaines motions seront à l’image de celle portée par Bompard. Elles n’auront aucun effet.
Nous n’en avons rien à cirer des gesticulations des blaireaux de LFI.
Bompard le têtard !! Comme toute sa clique d’écervelés !!