Le député Renaissance entend défendre deux positions pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Tout d’abord, il souhaite que le gouvernement autorise l’armée à se rendre dans les quartiers contrôlés par les dealers. De plus, reprenant une idée de plus en plus défendue par certains élus, il souhaite que les consommateurs soient «sévèrement punis».
Envoyer les militaires «pour débusquer les planques d’armes»
Dimanche 3 novembre, le député des Yvelines était l’invité de Radio J. En réaction aux derniers évènements qui ont eu lieu ces dernières semaines, dont la mort du jeune Nicolas en Ardèche, il a affirmé sa volonté de lutter plus fermement contre les narcotrafiquants. Souhaitant ainsi créer «un véritable électrochoc dans ce pays», l’élu francilien propose d’envoyer l’armée dans les quartiers les plus difficiles. Il expliquera à nos confrères: «Je pense qu’on devrait tester aussi le mix entre la police nationale, la police municipale et des militaires, pour envoyer un véritable électrochoc dans ce pays lorsqu’il y a de tels drames». Il précisera aussi sa pensée. Karl Olive veut que les militaires aient un rôle opérationnel destiné à «débusquer des planques d’armes».
Cibler les trafiquants et les consommateurs
Lundi 4 novembre, sur CNews, le député des Yvelines rappelle que la France compte 240.000 dealers et cinq millions de consommateurs. Se basant sur ces chiffres, Karl Olive estimera que la lutte contre le trafic de drogue passe aussi par une fermeté à l’égard des toxicomanes, réguliers ou occasionnels. Et d’ajouter: «Il faut que nous soyons sans état d’âme» car «quand on achète de la drogue, on achète un bout de kalachnikov». Dans le même temps, Étienne Blanc, sénateur LR, souhaite créer un parquet national antistupéfiants copié sur le même modèle que le parquet antiterroriste. Une idée que le ministre de la Justice a décidé d’étudier avec le sénateur républicain.
Vous avez tous raison mais le macroniste est demago et menteur de nature comme l union des 4 Rs
M. Olive, allez prendre quelques cours de droits avant de parler. L’armée n’aura pas plus de droits d’agir que nos policiers et gendarmes, car il est évident que les droits que l’on a supprimé à nos policiers, notre armée en sera dépourvue aussi. Ou alors, cela s’appelle une situation d’exception dans laquelle on redonne en premier des droits exceptionnel à nos forces de l’ordre, et, accompagnés de l’armée, il investissent les lieux de non-droits pour y remettre de l’ordre. Mais de toute évidence, nous n’en sommes pas là. Cette juridiction d’exception, vous pensez bien que les cancrelats de notre Assemblée ne vont pas vous la donner. La plupart sont trop heureux de ce qui se passe.
Malheureusement on n’a pas l’autorisation d’envoyer la Légion en France. Eux sauraient très bien s’occuper de ces cités où la police ne veut plus entrer ! Ça serait même vite expédié avec sans doute quelques dégâts… Mais une trouille tellement installée que les dealers changeraient de métier. Oh il y a depuis toujours des métiers anciens qui leur tendent les bras après tout : cambrioleurs, braqueurs de banques, proxénètes…