Rebattre les cartes des dossiers brûlants
Mercredi 31 août avait eu lieu le séminaire gouvernemental à l’issue duquel Élisabeth Borne a évoqué ses «quatre batailles fondamentales à mener», à savoir: transition écologique, plein-emploi, souveraineté et égalité des chances. Donc, pas un mot sur la réforme des retraites qui était pourtant au cœur de la campagne de Macron. Sur France Inter, Borne sait à quel point ce dossier est sensible et n’a pas envie de se retrouver en plus avec les syndicats, le patronat et les partenaires sociaux vent debout durant toute la phase de négociation. Elle a voulu ménager la chèvre te le chou en expliquant que «ça reste un enjeu très important pour notre pays », mettant avant tout en avant la « concertation».
Elle a ajouté que «nous (l’exécutif, ndlr) souhaitons avancer mais on est aussi dans une démarche de concertation, d’écoute, de recherche d’un chemin», a poursuivi Borne, bien consciente de l’étroitesse de ce chemin. « Il faut qu’on ait ces discussions avec les organisations patronales et syndicales, et avec le Parlement », a souligné la Première ministre en annonçant l’ouverture de discussions après le lancement le 8 septembre à Marcoussis du Conseil national de la refondation dont l’échec était annoncé avant même l’envoi des premières invitations.
Aucune date pour un premier tour de table
Élisabeth Borne souhaite notamment discuter de «comment la part des seniors qui sont au travail peut augmenter» et «comment on peut travailler progressivement un peu plus longtemps». «Si on veut financer un modèle social protecteur, il faut avoir des ressources et on ne peut pas se priver d’une partie de notre capacité de travail pour créer les richesses. C’est aussi important pour pouvoir demain financer la transition écologique». Si l’écologie, au sens large, est effectivement devenu un sujet majeur, on ne sait pas pour combien de temps le gouvernement pourra se servir de cet argument pour éviter touts les sujets qui fâchent.
Les oppositions sont fortes et radicales. D’un côté, les syndicats où Laurent Berger, CFDT, a prévenu: «Si l’exécutif cherche à reporter l’âge légal de départ à la retraite de façon brutale, pour réduire les dépenses de pension, il ira dans le mur. Il n’y a pas d’acceptation sociale sur le sujet. Compte tenu des multiples autres problèmes auxquels le pays est confronté, de l’inquiétude et de l’incertitude qui règnent, ce serait dangereux de prendre de telles mesures. Et là, il y aurait opposition frontale de la CFDT». De l’autre, , Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef , avait été très clair lundi sur le dossier de la réforme des retraites: «Ce n’est pas ce qu’il faut faire le 1er septembre, alors qu’on a plein d’autres problèmes», a-t-il déclaré. L’organisation patronale reste favorable à la réforme mais préfère temporiser pour le moment en donnant la priorité à celle de l’assurance-chômage.
Justement les caisses ne sont pas vide ,bien au contraire ,le conseil d’orientation des retraites nommées par le gouvernement Macron la encore rappeler la semaine dernière ,donc avant de dire n’importe quoi renseigne toi
Allonger l’âge de la retraite est une erreur, de la poudre aux yeux. Passé 45 ans les employeur n’embauche plus, et même licencient. Donc entre 45 et 67 ans, que le chômage. C’est bon pour la retraite! Le plafond de la sécu est déjà à presque 4000€ (qui gagne cette somme par mois?) donc les retraite vont baisser. Heureusement il y a encore les poubelles pour manger!
La solution serait, peut être, de limiter REELEMENT la migration des gens de très bas niveau, que l’on doit nourrir et loger sur le dos des travailleurs. Mais là, il faut du courage pour le dire, alors pour le faire ….
c’est vraiment dommage que les français, comme vous le dites, ne veulent plus bosser. Mais les loisirs, ça coûte cher. Alors, pour en avoir, il faut bosser que cela plaise ou non
Et pourquoi ne veulent ils plus bosser ? Une question intéressante à creuser.
Mme l’ex Ministre du travail a la mémoire courte quand elle réfléchit au travail des Séniors alors qu’elle a signé allègrement le licenciement économique de nombre d’entre-nous et en plus en pleine période COVID.
Une victime de MME BORNE, sénior et au chômage …
OU avez vous entendu que les caisses sont vides !!! n’importe quoi .
Oui revenir au 39 ou 40 heures pourquoi pas , la façon les matériaux ont changés , comme le plombier ,l’électricien , je parle du bàtiment ,est moins pénible ,alors OUI pour les 39 ou 40 heures si cela deviens vitale pour les retraites par répartitions
enfin une parole qui a du sens
reforme retraite a ne pas oublier promis du