Vendredi 15 novembre, le Parquet national financier (PNF) s’est prononcé en faveur de poursuites à l’encontre de la ministre de la Culture, Rachida Dati, et de l’ancien PDG du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d’influence. Pour la principale concernée, ce dossier, instruit depuis 2019, serait l’œuvre d’une «instrumentalisation de cette affaire par ses opposants politiques» qui y voit la patte de l’entourage d’Anne Hidalgo. Selon le communiqué des magistrats du PNF, la ministre de la Culture aurait perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 «en toute confidentialité, voire en toute opacité» pour des prestations de conseil auprès d’une filiale du constructeur automobile.
Une supposée activité de lobbying au Parlement européen
Cette somme aurait été perçue au titre de prestations de conseil dont les termes ont été actés dans une convention d’honoraires signée entre Rachida Dati, alors avocate et députée européenne, et la filiale RNBV du groupe Renault-Nissan. L’enquête tend aussi à prouver que cette mission de conseil aurait pu servir d’activité de lobbying à Bruxelles. Le PNF, dès mercredi dernier, avait confirmé avoir requis contre Rachida Dati un procès pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale. Néanmoins, pour cette dernière, les réquisitions des magistrats sont «infamantes» et «choquantes à plus d’un titre». Dans un communiqué, la ministre dénonce une «instrumentalisation de cette affaire par ses opposants politiques».
Rachida Dati joue la carte de la prescription, Carlos Ghosn s’est réfugié au Liban
En effet, les avocats de la ministre de la Culture, qui a été elle-même magistrate, ont multiplié les recours pour démontrer que les faits étaient prescrits, mais sans succès. Carlos Ghosn est visé par un mandat d’arrêt international dans cette affaire depuis avril 2023. Il risque ainsi un procès pour abus de pouvoirs par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d’influence actifs. Ses avocats avancent que leur client est «bloqué sur le territoire libanais en vertu d’une décision de justice». De plus, ils ajoutent que l’ancien dirigeant «conteste la régularité du mandat d’arrêt sur la base de laquelle le parquet sollicite son renvoi, car il constitue en l’état de cette situation un détournement de procédure. Enfin, il rappelle son impossibilité d’avoir accès aux éléments du dossier et de participer à l’instruction, en violation flagrante des droits de la défense».
Salut les fachos, décidément Les affaires sont chargées Autant à droite qu’à l’extrême droite, raciste et antisémite Cela laisse à réfléchir sur qui Nous gouvernent et qui voudrait nous gouverner Aïe, aïe, aïe aïe aïe🤔🤔🤔🤔🤔
Eh Tintin, tu n’as pas remarqué que les municipales approche et, comme pour Marine, Rachida ne convient pas à tes potes alors ils font tout pour l’éliminer.
Faut réfléchir de temps en temps. Mais il est vrai que du coté gaucho certains étaient absents lors de la distribution d’intelligence.
Bof on devrait pouvoir faire ce genre d’accusation sur chacun de nos politiques et hauts fonctionnaires. Pourquoi en choisir certains plutôt que d’autres ? Sans doute qu’à un moment ils n’ont pas voté bien ou qu’ils ont critiqué Choupinet et madame ? Ils sont là parce que le soupe est bonne il ne faut pas trop se faire d’illusions !