Législatives : Marine Le Pen et Elizabeth Borne refusent toute forme de débat avec leurs adversaires. La finaliste à la présidentielle ne veut pas débattre, et la première ministre a officiellement rejeté l’offre de France 3 dans sa circonscription pour des raisons d’agenda.
Elles sont les têtes d’affiche des élections législatives. Mais elles ne discuteront pas avec leurs adversaires. France 3 a organisé des semaines de débats dans de nombreuses circonscriptions dans le cadre de l’élection législative du 12 au 19 juin. Sur les 577 sièges à attribuer, le premier tour comportera près de 245 affrontements télévisés.
Dans la campagne du Loiret, Jean-Michel Blanquer est donc entré en course mercredi, tout comme Éric Zemmour, qui avait affronté ses rivaux varois la semaine précédente. Or, France 3 ne pourra pas débattre dans le 11e arrondissement du Pas de Calais (Marine Le Pen est candidate à sa réélection) ni dans le 6e arrondissement du Calvados. La première ministre Elisabeth Borne concourt pour la première fois.
« Pas de problème »…ou un agenda incompatible
L’entourage de la finaliste à la présidentielle a confirmé qu’elle n’ira pas sur les antennes de France 3 Hauts-de-France, à l’inverse de ce qu’elle a fait à l’occasion des deux élections législatives précédentes. Selon un proche de son parti, il n’y avait « pas de questions » à débattre. Au second tour, députée élue en 2017 avec plus de 58 % des voix, Marine Le Pen est désormais dans ses terres dans le Pas-De-Calais. Elle était arrivée en tête dans sa circonscription avec 45,2 % et 63,4 % des voix lors des deux tours à l’élection présidentielle.
Il n’y aurait pas de débat sans Marine Le Pen. C’est la règle qu’ont reçu les plateaux de France 2 afin de respecter le temps de parole. « Nous ne recommandons pas les débats partout. Nous décidons en fonction de l’enjeu de l’élection et des motivations des candidats« , a expliqué un responsable de la télévision française. Constatant le manque d’enthousiasme des fondateurs du RN, le groupe public n’a donc pas lancé d’invitation à ses opposants du 11e arrondissement du Pas-de-Calais.
Marine Tondelier, écologiste qui investit sous l’égide des Nupes, a de quoi être agacée. « Elle se moque d’Emmanuel Macron quand elle est une outsider, mais elle fait pareil », a-t-elle hurlé, évoquant le refus du président de la république de débattre avant le premier tour de la présidentielle. L’angle d’attaque sur lequel la candidate entend s’attarder dans la vidéo qu’elle diffusera ce jeudi.
Il en est de même pour Elisabeth Borne, qui rechignait à se battre pendant une heure devant la caméra. Formellement pour des raisons d’horaire. « En tant que chef du gouvernement, nous avons beaucoup de responsabilités dans son équipe. Nous avons imaginé un programme plus court, ce qui a posé la question du temps de parole. »
La Première ministre n’a pas souhaité non plus répondre à l’invitation de France 2 d’organiser une soirée débat à 20h50 le jeudi 9 juin. Les animateurs de l’émission Léa Salamé et Laurent Guimier voulaient confronter Élisabeth Borne aux dirigeants des autres partis. Dès lors, la chaîne publique a revu sa copie et a retiré l’invitation. France télévision a finalement envisagé de passer une soirée avec des représentants de tous bords.
Pour des raisons d’horaires dites-vous….. foutaises!
Première ministre et députée en même temps……foutaises!
Si elle perd, elle ne démissionnera pas et si elle gagne, elle refilera son fauteuil à quelqu’un d’autre…..foutaises!
Ah! Elle est belle la France, sans compter tous ces élus de la ripoublique qui se tiennent par la barbichette !