Pour lui, ce mode de paiement s’inscrirait dans une forme de lutte contre le trafic de drogue. Pour d’autres, ils y voient plutôt une solution pour les toxicomanes de se débarrasser de la police en payant une addition comme au restaurant. Cette proposition du chef de l’État n’a pas manqué de faire réagir aussi bien sur le plan politique que chez les forces de l’ordre ou les réseaux sociaux.
Les policiers seront équipés de terminaux pour carte bancaire comme n’importe quel commerçant
La proposition du président de la République est venue du fait qu’il a appris, lors de son déplacement dans la cité phocéenne, que seulement 35% des amendes pour consommation de drogue étaient acquittées. Il dira à nos confrères de La Provence que «ce que nous avons constaté, c’est que comme le règlement se fait par télépaiement entre 45 et 60 jours, nous avons un taux de recouvrement de 35 %. Et c’est en dessous de cette moyenne à Marseille, c’est inacceptable». Ainsi, Macron a demandé à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, de préparer un décret qui devra être prêt avant fin août afin que les amendes soient régler en plus grand nombre. Ainsi, c’est déjà 5000 terminaux de paiement qui ont été distribués aux policiers. De cette façon, les contrevenants pris sur le fait pourront payer par carte bancaire ou en espèces immédiatement.
Les policiers dubitatifs sur l’aide que cela va apporter à la lutte contre le trafic de drogue
La justification de Macron peut paraître hors de propos. Il expliquera qu’«on ne peut pas déplorer les trafics de drogue si on a des consommateurs». Il souhaite ainsi «faire culpabiliser ces derniers», en ce qu’ils «nourrissent des réseaux et qu’ils ont une complicité de fait». Le gouvernement soutient une telle mesure estimant que c’est la bonne solution pour «mettre en quelque sorte le couteau sous la gorge des consommateurs au moment où ils sont pris sur le vif». Les policiers sont plus pragmatiques. De leur côté, ils rappellent que l’expérience avait déjà été menée en 2020. Pour ces derniers, il s’agit simplement d’une réponse plus efficace au délit d’usage de stupéfiants et cela permettrait aussi de limiter l’engorgement des tribunaux.
On voit ici que notre président a fréquenté les grandes écoles de la République. Les policiers chargés d’encaisser les amendes, y compris du liquide, l’encaisseur sera comme un électro-aimants, il va attirer les racailles, comme ils sont toujours à deux (les policiers), le second va les arrêter une à une et ce quartier sera débarrassé de ses dangereux citoyens. Les policiers vont passer au quartier suivant et re-belotte, a la fin, il n’y aura plus de consommateurs ni de dealers ceux-cis n’ayant plus de clientèle, iront s’inscrire à pôle emploi, percevront le RSA.
« En même temps » et « quoi qu’il en coûte », il aura fait si l’on peut dire d’une pierre deux coups, soulager les percepteurs surchargés de travail, et éradiquer la drogue de notre pays. Aucun de nos Présidents antérieurs n’avaient réussit à le faire.
Aussi, comme Richard Ferrand et Nadine Bachelot, je suis pour qu’il ait un troisième mandat, mais cette fois sans vote, et sous réserve que ce soit à vie.
Mes excuses, j’ai oublié de préciser « à vie comme Papa doc », et ça, ça plaira aux deux supporters cités plus haut.