S’il s’agit plus de la goutte d’eau qui a fait déborder le vase depuis l’affaire Quatennens. Des cadres historiques de la formation politique ne cachent plus leurs dissensions avec le leader de l’extrême gauche. Bien que des manœuvres sont de plus en plus fréquentes, comme des réunions ou des dîners à Paris sans la direction du parti, pour organiser la sortie de Mélenchon, la prise de parole claire de Raquel Garrido a pu surprendre. Invitée de la matinale de France info dimanche 22 octobre, elle a répondu à toutes les questions notamment sur les attaques du Hamas en Israël et les divisions qui règnent au sein de son parti.
Mélenchon n’apparaît plus comme le candidat naturel de LFI
La violence continue du fondateur de LFI et de la Nupes semble excéder dans ses propres rangs. Si les dirigeants des formations qui fondent la Nupes s’accordent à dire qu’il est devenu impossible de travailler avec LFI aujourd’hui, de nombreux cadres prennent leur distance avec le leader d’extrême gauche. Pour Raquel Garrido, elle n’hésitera pas à dire qu’«il y a une forte aspiration à changer notre mode de fonctionnement». Elle ajoutera que, jusqu’à présent, «La France insoumise a été structurée comme un outil de campagne présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon, ça ne peut pas durer comme cela. Les militants, les cadres, les députés, l’électorat insoumis veulent que nous changions notre façon de faire».
Elle avait déjà pris la parole, depuis l’affaire Quatennens, pour asséner que Mélenchon «n’avait fait que nuire» au mouvement depuis des mois. Elle insistera en expliquant que «Jean-Luc Mélenchon a de loin cherché à mettre des coins entre nous et les organisations syndicales et entre nous et les autres partis de la Nupes». Pour Garrido, il «aura toujours une influence mais je lui demande de se poser la question de savoir comment il utilise cette influence». Même si l’élection présidentielle n’est que dans 4 ans, l’ex-sénateur socialiste représente un danger pour sa formation politique. Elle prendra de front la direction du parti «qui doit dire comment elle compte désigner l’équipe qui va accéder à l’Élysée».
La fracture entre les pro-Hamas et ceux qui les nomment des terroristes
Raquel Garrido voudra ainsi que le parti clarifie définitivement sa position sur le groupe terroriste. «Si, quelque part, il y a un Insoumis qui, à tort, à cause de ces erreurs de calibrage de mots, a cru qu’il y avait à La France insoumise une quelconque complaisance avec la violence, alors il s’est trompé d’endroit» juge la députée LFI. Elle conclura en disant: «Je l’ai déjà dit, je pense que le Hamas est une organisation terroriste».
Dommage, il était en train de saborder son parti LFI et sa nuppes, c’est à se demander si cet individu, avait rejoint les « déséquilibrés » qui pullulent sur le sol Français. Nous aurions été débarrassé de ce parti de nuisibles.