Directrice des finances à la Ville de Paris, elle était jusqu’à présent en congés afin de mener sa campagne. Dans l’optique de poursuivre son travail avec le Nouveau Front populaire, qui ne souhaite pas proposer un autre nom que le sien, la haut fonctionnaire a annoncé «mettre fin à ses fonctions à la Mairie de Paris».
Continuer d’incarner l’alliance des partis de gauche
Pourtant beaucoup plus proche des insoumis que de ses alliés, Lucie Castets a expliqué au micro de BFMTV-RMC, jeudi 29 août, qu’elle «se sent toujours soutenue» par le NFP afin d’arriver à Matignon. Ainsi, elle a annoncé qu’elle comptait «mettre fin à [ses] fonctions de directrice des finances à la Ville de Paris». Elle ajoutera qu’«il ne s’agit pas d’une démission puisque je suis agent public, mais je me retire de mon poste». Elle a fait savoir que «les modalités pratiques sont toujours en discussion» mais qu’elle «envisage de [se] mettre en disponibilité». En effet, ses congés d’été prenaient fin et son statut de haut fonctionnaire, soumis au devoir de réserve, ne lui aurait plus permis de poursuivre ses engagement envers le NFP à compter de la semaine prochaine.
Préserver «l’union de la gauche»
Faisant fi des dissensions au parti socialiste et des demandes d’explications du PCF envers les insoumis sur la question de l’antisémitisme, Lucie Castets souhaite ainsi «mettre toutes [ses] forces pour préserver cette union de la gauche». Elle se dit portée par «le fort espoir qui est né du vote des Français» aux législatives de juillet. Revenant sur la question de la censure du programme du NFP s’il était au pouvoir, la haut fonctionnaire explique que «nous avons toujours dit qu’on avait dépassé le “tout le programme, rien que le programme”. (…) Nous prenons acte du fait que nous avons une majorité relative, et non absolue». Elle a ainsi accusé Emmanuel Macron d’avoir «caricaturé la position du NFP». «Il ne veut pas laisser [le NFP] gouverner, ni convaincre, ni aller chercher des accords, alors [qu’il] aurait pu le faire», assénera-t-elle.
Alors, elle démissionne de son poste de la mairie de Paris où elle a fait des miracles. Dans la foulée, elle est écartée du poste de premier ministre, et hop ! Nous sommes débarrassés d’une importune, d’une ruineuse de pays.
Bonjour,
— Elle ajoutera qu’«il ne s’agit pas d’une démission puisque je suis agent public, mais je me retire de mon poste». —
Moralité selon moi mais je me trompe peut-être : qu’elle soit première ministre ou pas, elle continuera de toucher un revenu chaque mois.
Elle n’est pas belle, la vie ?
Dan
Elle c’est pas l’union , c’est l’oignon !! Faites la taire , sous ces airs de sainte nitouche , soyez sur qu’elle cache bien d’autres choses , c’est du Mélenchon qui arrive en force d’une manière déguisée !!