Pour Élisabeth Borne, cette situation était devenue intenable. Elle aurait dû démissionner afin de ne pas risquer d’entraîner tout le gouvernement avec elle, quitte à revenir plus tard. Mais non, sûre d’elle, au point de faire la Une de Playboy, ce que Borne ne lui pardonnera jamais, elle a été jusqu’à avoir une attitude invraisemblable devant la commission sénatoriale chargée d’enquêter sur les dérives du Fonds Marianne.
Présente depuis le tout début
Elle avait tout misé sur la communication. Schiappa était omniprésente dans les médias pour parler de tout et de rien. Dès 2017, dans le gouvernement d’Édouard Philippe, elle est nommée secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes où les Français la découvrent pour la première fois. En juillet 2020, sous Castex, elle sera nommée ministre déléguée chargée de la citoyenneté, sous l’autorité du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Toutefois, ce poste ne lui convient pas. En effet, elle est confrontée à un autre amoureux des caméras: Darmanin. Il ne lui laisse quasiment pas d’espace médiatique. Elle profitera alors de la mort de Samuel Paty pour revenir sur le devant de la scène et créer le Fonds Marianne.
Au premier abord, l’action semble louable avant que des journalistes de Mediapart et de France Télévisions ne se penchent sur le fonctionnement du dispositif. Une commission d’enquête sénatoriale va suivre le pas et demander des comptes sur l’attribution des fonds. Le constat est sans appel, selon le rapport de la commission, cette initiative est «un fiasco». Les sénateurs fustigent «l’opacité, le manque de rigueur et la désinvolture» dans le suivi de ce dispositif et n’hésitent pas à dénoncer «la responsabilité politique» de Marlène Schiappa. Son aventure avec le patron d’une mutuelle étudiante lors d’un voyage à l’ONU l’obligeant à abandonner sa représentation à cause du conflit d’intérêt que cela constituait et l’interview de 12 pages dans Playboy n’ont fait que précipiter sa chute.
Il n’y avait qu’elle pour croire qu’elle resterait au gouvernement
Cela fait des mois que les conseillers de l’Élysée demandent qu’elle sorte de l’équipe en place. Mise sous la tutelle directe de la Première ministre, rien n’avait changé. Son départ est un soulagement pour la macronie. Si on reprochait à Pap Ndiaye son côté clivant, Schiappa avait un pouvoir dévastateur sur la communication gouvernementale. Auteure de livres sur la maternité et la vie professionnelle, dont 10 ont été publiés alors qu’elle était au gouvernement , et de romans érotiques écrits sous pseudonyme, beaucoup prédisent sa venue comme chroniqueuse sur des plateaux télés d’ici la rentrée.
Si elle fait une émission érotique, moi, je suis pour!!!
La question est pourquoi elle y est entrée ?
Je ne regarderai plus les émissions ou Marlène Schiappa serait
chroniqueuse !! Quelle honte , elle nous a bien eu !!
Pas trop tôt! Bon débarras!!