Michel Barnier à Matignon ©Alamy
Emmanuel Macron l’avait consulté à plusieurs reprises et il est difficile de ne pas voir un lien de cause à effets. De plus, l’Élysée a reçu l’approbation de Marine Le Pen. C’est Alexis Kohler, le secrétaire général du Palais, qui a poussé aussi le chef de l’État à choisir Barnier.
La fin d’un long suspens
Il aura fallu deux mois pour que le président de la République nomme son Premier ministre. Alors que tout portait à croire que Bernard Cazeneuve allait être nommé, Emmanuel Macron a décidé de changer de cap et de passer à droite toute. Pourtant, le Savoyard ne s’est jamais montré tendre à son égard. Gaulliste de la première heure, il avait été approché début août par l’entourage du chef de l’État et avait accepté le poste à la condition de pouvoir nommer un gouvernement «vraiment de droite». De plus, l’homme vient avec de nombreux avantages pour Emmanuel Macron. Il ne compte pas revenir sur ce qui a été fait, notamment la loi immigration et la réforme des retraites, il fera l’union entre la droite et la macronie, il ne gênera personne pour les présidentielles de 2027 et, surtout, il ne serait pas censuré «automatiquement» par l’opposition.
Le négociateur du Brexit à la hauteur pour former un gouvernement de coalition
C’est aussi un atout majeur pour le président: il fallait trouver quelqu’un capable de négocier, un homme de compromis, tout en maintenant un cap. De plus, Michel Barnier et Emmanuel Macron se connaissent bien puisque, justement, ils s’étaient rencontrés à de très nombreuses reprises lors du Brexit. Le locataire de l’Élysée lui fait donc confiance pour former un gouvernement «de rassemblement au service du pays». Néanmoins, après cela, Michel Barnier devra alors se confronter à une Assemblée nationale complètement survoltée. Lors de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon jeudi dernier, le nouveau Premier ministre n’a pas manqué de marquer son autorité et de rappeler que tous les sujets seront traités «y compris ceux qui fâchent».
Les Français querelleurs ne sont pas faits pour le multipartisme.
De Gaulle l’avait bien compris. Plus il y aura de division moins il y aura de résultats. L’Histoire l’a toujours prouvé, parfois même pour son malheur.
c’est ‘copain comme soçon’. Faut pas pousser mémé dans les orties » camarades
L’essentiel c’est qu’on a échappé à la Castets !!!
Les marges de manœuvre sont tellement faibles en France, on verra bien ce que peut faire Barnier ?!?
On voit bien le parti prit dans ce commentaire honteux ! Si le résultat avait été à l’inverse, et que la Gauche était aux manettes, je ne doute pas que vous auriez accepté avec le sourire…
Toutes ces personnes qui veulent leurs indemnités et la gloriole d’être au pouvoir après avoir joué un » bon tour » à la Gauche plurielle vont passer de façon éphémère, car elles se soucient plus de leur avenir que de la grande majorité des Français qui finissent leur fin de mois qu’en ayant recours au crédit » coûte que coûte « , (cela vous parle peut-être). Ce qui vient d’être est acté est malhonnête et ceux qui se prêtent à ces manœuvres sont ainsi des personnes malhonnêtes et elles recevront ce qu’elles méritent tôt ou tard. Le temps fait toujours son œuvre.
il est pire que poutine
Aurait préféré Lucie Castets ? Répondez.
Il est inacceptable que la gauche ayant gagné les élections, un premier ministre de droite (très a droite) ai été nommé .
Mon vote à gauche quoique victorieux est donc bafoué, et n’est même pas reconnu, ce qui démontre que voter ne sert plus à rien.
Je n’ai jamais de ma vie vécu une élection quelle qu’elle soit sans aller voter, mais j’ai enfin compris pourquoi les abstentionnistes étaient si nombreux.
Il est évident que je vais rejoindre leur rang et beaucoup devraient faire comme moi c’est logique !
Tous ça pour ça.Quel cinéma!!!!